Le Pays basque serait-il en train de se muer en champion des cosmétiques bio ? Les Laboratoires de Biarritz, Les Cabines blanches, Alaena et désormais Ostium (pour ne citer qu’eux) : depuis 10 ans, ils sont déjà nombreux à s’être lancés dans l’aventure de la création d’une marque.
Le docteur Anne Toselli-Capdevielle, médecin gériatre à la retraite, a pour sa part créé sa société en 2014, et dès lors entamé un patient travail de recherche sur les mécanismes du vieillissement de la peau et les moyens de protéger celle-ci des agressions extérieures, domaines qui n’étaient pas au départ sa spécialité mais qu’elle a pu largement explorer, notamment à travers des rencontres avec des confrères dermatologues.
Avec l’éco-laboratoire Art&Cos d’Amou, en Chalosse, elle a travaillé au développement d’un phytocomplexe unique, baptisé « Opuntia 14G » et réunissant « 4 actifs naturels rares et de haute technologie » : la précieuse huile de pépins de figue de Barbarie pour ses vertus antioxydantes, l’algue wakamé du Japon pour son action remodelante et repulpante, le fameux acide hyaluronique pour l’hydratation et (accrochez-vous !) le xylitylglucoside, connu « pour son rôle dans l’harmonisation des flux hydriques ».
Des cosmétiques bio de luxe…
Après des tests d’efficacité réalisés dans un laboratoire reconnu de Longjumeau, Bio-EC, Anne Toselli a pu passer à la vitesse supérieure et lancer une gamme de 4 soins labellisés bio : une huile démaquillante, un sérum tenseur antirides, une crème riche jour et nuit et un masque repulpant. « Pas de superflu. Juste ce dont la peau a besoin, à partir de 35 ans, pour une routine beauté anti-âge luxueuse, respectueuse de la santé et de l’environnement », peut-on lire sur le site web d’Ostium, qui commercialise aussi des kits « découverte » ou « voyage » et des « coffrets duo sérum & crème ».
La marque respecte les exigeants critères du label bio européen « Cosmos Organic » de l’organisme Ecocert, qui impose par exemple un minimum de 95% d’ingrédients naturels et de 20% d’ingrédients bio (hors eau, composant essentiel des produits) dans les formulations cosmétiques, et qui bannit bien sûr « tous les dérivés de la pétrochimie reconnus à risque pour la santé ». Le tout s’accompagne d’un sourcing éthique et responsable, avec une huile de pépins de figue « produite dans une coopérative, labellisée bio, tenue par des femmes dans les terres marocaines » et des algues cultivées en Bretagne.
Une démarche qui s’applique aussi au packaging. Les emballages sont recyclables et les contenants en verre. Les trousses du « kit voyage » sont fabriquées par une start-up indienne engagée pour l’émancipation des femmes d’un quartier de Delhi.
Cette réunion d’ingrédients rares et soigneusement choisis, évidemment, a un prix, de 48 euros pour une huile démaquillante à 122 euros pour un flacon de sérum. Ce qui positionne effectivement Ostium comme une « marque de cosmétiques bio de luxe ». Une marque encore confidentielle mais qui commence à séduire. Elle a déjà son petit millier de fans et de suiveurs sur Facebook, où sa fondatrice communique régulièrement.
Mais au fait, pourquoi Ostium ? Élémentaire, mon cher Gaffiot : c’est un terme latin désignant (entre autres) le pore de la peau. Logique, finalement…
Plus d’informations sur le site internet, cliquez ici
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