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Au Pays Basque, Competitiv’Eko boucle la boucle et fait le bilan

Des pôles transfrontaliers dédiés au big data et à l’intelligence artificielle, à la fabrication additive et à la conception et fabrication de dispositifs médicaux sur mesure…
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Outre la création des 3 pôles transfrontaliers, la démarche a débouché sur l’identification de 20 opportunités d’innovation et le lancement d’une plateforme santé réunissant 6 établissements d’Aquitaine, d’Euskadi et de Navarre.

Du côté de la Cité de l’Océan, à Biarritz, l’après-midi du 16 mai dernier a été l’occasion pour les parties prenantes du projet Competitiv’Eko « de présenter les résultats obtenus et les perspectives que ces 3 pôles transfrontaliers de collaboration ouvrent aux entreprises, centres de recherches et clusters des trois territoires ». Étaient notamment présents Pantxoa Bimboire, représentant André Garreta, président de la CCI Bayonne Pays Basque, ainsi que les représentants des gouvernements basque et de Navarre, de l’Eurorégion, du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine et de plusieurs entreprises et entités impliquées.

Le premier objectif de Competitiv’Eko, on s’en souvient, était de de fédérer les acteurs économiques par-delà des 3 territoires d’Aquitaine, d’Euskadi et de Navarre via la création de deux pôles de compétitivité transfrontaliers. De ce point de vue, les partenaires du projet (CCI Bayonne Pays Basque, CCI transfrontalière Bihartean, Agence de développement de Navarre SODENA, Cámara de Gipuzkoa et Orkestra, Institut de la compétitivité) peuvent bien parler de succès, puisque non pas 2 mais 3 « écosystèmes de collaboration » ont finalement vu le jour : Additivalley (25 membres, dont 13 entreprises), Big DATia (17 membres, dont 12 entreprises) et Innovmedica Alliance (39 membres, dont 33 entreprises).

Au total, sont regroupés au sein de ces 3 pôles plus de 80 entreprises, centres technologiques ou de formation, universités, clusters et agences locales prêts à œuvrer ensemble au développement de solutions innovantes. Pas mal !

Une pluie de témoignages positifs…

Ces pôles paraissent finalement à la fois solides et complémentaires. Les 25 membres d’Additivalley, par exemple, « couvrent 80% de l’éventail des technologies additives recensées actuellement. Du métal aux polymères en passant par les céramiques, ce ne sont pas moins de 18 technologies qui sont représentées », a expliqué le pôle après cet événement de clôture. Et tandis qu’Innovmedica réunit tout l’éventail des spécialités en matière de dispositifs médicaux, les 17 membres du pôle Big DATia, quant à eux, « couvrent 85% de la chaîne de valeur de l’intelligence artificielle ». De quoi favoriser les transferts de technologies, les collaborations et le développement (pourquoi pas ?) d’offres communes et de partenariats au sein de ces pôles.

Au cours de cet après-midi en forme de bilan, 3 tables rondes étaient organisées, une pour chaque pôle. Le pôle Big DATia était représenté par Hupi (analyse et traitement des flux de données, entreprise basée à Bidart, sur la technopole Izarbel), Inycom (Navarre) et Fidenet Comunicación (Euskadi). L’alliance Innovmedica a pu s’appuyer sur les témoignages de représentants de Boursier-Sogreg (injection plastique, entreprise basée à Cambo-les-Bains), de Vidorreta Design (Navarre, expert en conception, développement et communication produit) et de l’institut Biokeralty (Vitoria-gasteiz). Du côté d’Additivalley, enfin, on a retrouvé l’Estia de Bidart, Naitec (Centre technologique d’automation et de mécatronique, Navarre) et Addilan (impression 3D métal, Euskadi).

Tous ces acteurs ont permis d’illustrer très concrètement le potentiel de la démarche. La journée s’est terminée avec une dernière table ronde où ont aussi pu s’exprimer les 6 établissements de santé membres de la plateforme d’innovation qui a vu le jour au surplus de ces 3 pôles.

À l’arrivée, l’essai Competitiv’Eko a bien été marqué : il ne reste plus qu’à le transformer à travers un maximum d’innovations et de retombées concrètes émanant de ces diverses réunions de compétences. Cela paraît bien parti. Si le succès se confirme, il n’est pas exclu que d’autres pôles transfrontaliers voient le jour par la suite.

Plus d’informations sur le site internet – cliquez ici

 

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