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A Rabastens, Brunet dans la continuité

Eric Mocquay a pris la succession de Jean Brunet à la tête de l’entreprise bigourdane de salaisons et de charcuterie, qui ne changera pas de nom, succès oblige
BRUNET 2
Notre distingué confrère « Le Petit futé », qui porte bien son nom, la recommande dans sa sélection des bonnes adresses 2017. De quoi s’agit-il ? De l’entreprise familiale de salaisons et de charcuteries Jean Brunet, dont la réputation a depuis longtemps franchi les frontières de Rabastens-de-Bigorre.

Rachetée l’an passé par trois pros de l’agroalimentaire, elle continuera à vendre des pâtés Jean Brunet. Pourquoi changer ?

Voilà une vénérable maison comme on les aime, fonde en 1895 par le grand-père Louis, avant qu’elle ne soit reprise par le fils, Henri, et enfin par Jean, qui a décidé de passer le flambeau en juin dernier, au four et au moulin depuis 1953. Et surtout une véritable entreprise porteuse de qualité et de valeurs, comme les Hautes-Pyrénées savent en produire.

Ne rêvons plus : l’époque où les ouvrières mettaient le pâté en pot à la main est révolue depuis longtemps. Aujourd’hui, pour répondre aux normes prophylactiques, ce sont des machines qui font le boulot, depuis le décageage de verrines jusqu’à l’étiquetage, en passant par les cuiseurs, hacheurs, malaxeurs, doseuses, sans oublier les rayons X qui garantissent les normes. Voici pour l’entreprise, qui vend 17 millions de verrines chaque année, employant une quarantaine de personnes.

Une boîte (si l’on peut dire) saine, enracinée, présentant des produits appréciés, voilà qui a séduit les trois repreneurs, Eric Moquay en tête, fort de son expérience en tant que directeur d’enseigne au sein de Bongrain et directeur commercial de Bahier (le leader sur le marché du boudin et le second sur celui de la rillette), qui assume désormais la direction générale de Jean Brunet.

À ses côtés, Clément Menet, chef d’entreprise et accessoirement maire de Vic-en-Bigorre, et Jules Friol, jusqu’alors consultant installé en Chine qui sera chargé sans surprise de l’export, qui représente pour l’instant 25 % des ventes.

Une nouvelle vie, sans doute plus dynamique et très marketée, s’annonce pour nos pâtés de Rabastens. Mais franchement, Jean Brunet aurait pu choisir plus mal !

Informations sur le site de l'entreprise Brunet

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