La fin de l’épopée taurine pour lui, et le début d’une carrière d’homme d’affaires, axée sur… la charcuterie ibérique. Celui qui fit preuve de courage et de talent face aux pensionnaires des élevages les plus compliqués et les plus féroces, n’a pas fini de nous surprendre.
Tout d’abord à Bayonne, Julien Lescarret a ouvert rue Poissonnerie une épicerie fine, Viandas de Salamanca, présentant des produits issus du cochon ibérique, suivie d’une autre à Toulouse, rue Victor Hugo et d’une troisième à Bordeaux, rue des Trois-Conils.
Partout le même décorum : des jambons (de bellota) du chorizo, du lomo, et attention, hein, pas de l’industriel, mais de l’artisanal. En provenance des propriétés de l’ancien torero Javier Valverde, qui a réussi sa reconversion en élevant le nec plus ultra du porc espagnol : le fameux bellota, ou pata negra.
C’est chez lui que Julien se fournit, ou plutôt se fournissait, puisqu’il a décidé de s’émanciper, en créant Ibérico & Co.
Un nouveau concept, avec une nouvelle boutique qu’il a installé à Dax, rue Saint-Vincent, face aux Galeries, dotée d’un espacé dégustation, où il fait bon se poser autour d’une assiette de jambon et d’un verre de vin.
Ses autres magasins devraient dans les temps qui viennent passer sous la même enseigne.
On le sait, les mots n’ont aucune valeur lorsque l’on parle de gastronomie et de bien manger. Alors, le mieux est encore de trotter vers la rue Saint-Vincent, où on ne trouvera pas « un poète et une inconnue », mais des charcuteries raffinées, à consommer sans modération.
Signées Lescarret, claro !
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