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Les Tempos du Monde feront bouger Saint-Paul-lès-Dax

La 20e édition du festival landais dédié aux musiques du monde qui a lieu jusqu'à ce 25 mai. Avec des concerts mais aussi des projections, du spectacle et des animations...
TEMPOS DU MONDE 1
Cette année, la programmation inclut les têtes d’affiche Winston McAnuff et Seun Kuti, ainsi qu’un large éventail d’artistes s’illustrant dans des genres très variés. Ce voyage musical emmène les amateurs des Antilles à Madagascar en passant par l’Afrique continentale.

Le temps passe vite : les Tempos du Monde de Saint-Paul-lès-Dax fêtent déjà leur 20ème anniversaire, toujours avec cette volonté clairement affichée « d’agir contre toute forme de discrimination et d’exclusion pour favoriser la connaissance de l’autre, la vie ensemble, le partage et la solidarité internationale », pour reprendre les termes de Pierre-Yves Lotte, président de ce festival militant ayant fait du mariage des cultures un cheval de bataille. Cette année, avec le concours de l’association SEAPB (Sauvegarde de l'Enfance à l'Adulte du Pays Basque), des mineurs isolés d’Afrique centrale et de l’ouest ont rejoint les bénévoles de l’événement. « Une façon d’intégrer ces jeunes arrivants à la population », explique l’organisation.

La programmation de l’édition 2019, qui a lieu jusqu'au 25 mai, a de quoi ravir les amateurs de musiques africaine et caribéenne, ou tout simplement les oreilles en quête de vibrations positives. En point d’orgue des deux grandes soirées du 24 et du 25, avec d’un côté le jamaïcain Winston McAnuff, qui est accompagné par Fixi (alias François-Xavier Bossard, accordéoniste et membre du groupe de « rap-musette » Java), avec qui il a sorti l’an dernier un second album en binôme, et de l’autre Seun Kuti, qui dirige aujourd’hui l’orchestre Egypt 80 créé par son père, le fameux Fela Kuti (décédé en 1997, musicien haut en couleurs et personnage politique nigérian auquel on attribue la paternité du genre « afrobeat », qui mêle musique traditionnelle du pays et sonorités jazz et funk). De quoi attirer les mordus du département, mais aussi de ratisser un peu plus large en termes de public.

De la musique et des animations…

Au-delà de ces têtes d’affiche, on a noté la présence de la chanteuse canadienne Mélissa Laveaux (dont le troisième opus est sorti l’an dernier, toujours teinté d’influences haïtiennes), du rappeur-chanteur belgo-congolais Baloji et de l’amusant trio « Francky Goes To Pointe-à-Pitre », adeptes décontractés d’un « heavy coupé-décalé intransigeant mâtiné de power-zouk transcendantal » avec « du pneu, des Friskies, du Mr Protector et du Luis Francesco Arena ». Rien que ça… Au rayon des belles surprises et des (re)découvertes, le groupe Damily, créé dans les années 80 et premier promoteur du tsapiky (musique traditionnelle malgache), ouvrira la soirée du samedi 25.

Outre les deux grandes soirées de concerts, plusieurs animations sont prévues en marge de ce festival.

Ce samedi 25, pour revenir du côté de la salle Félix Arnaudin, seront également installé un village artisanal (ouvert de 14h à 22h) et organisée une petite « sieste musicale » gratuite (à 15h, en partenariat avec la salle de spectacle cenonnaise du Rocher de Palmer).

Aujourd'hui, enfin, on pourra encore assister aux déambulations de la fanfare béninoise Olaïtan.

À ces réjouissances s’ajoutent deux représentations du spectacle « Bonobo » de la Compagnie Fracas, un « concert illustré » sur un air de Livre de la jungle, auquel assisteront les établissements scolaires de Saint-Paul et du Grand Dax.

Un festival de musique, donc, mais pas seulement.

Plus d’informations sur le site internet – cliquez ici

 

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