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Thierry Malandain confirmé à la tête du Ballet Biarritz

Le mandat du célèbre chorégraphe a été renouvelé pour 5 années supplémentaires par le ministère de la Culture. La belle aventure continue…
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Au moment où les premières de sa « Pastorale » donnaient le coup d’envoi des célébrations autour des 250 ans de la naissance de Beethoven, Thierry Malandain a appris que son propre bail biarrot se prolongerait au-delà du quart de siècle.

Comme dirait l’autre, on ne change pas une équipe qui gagne. Or après bientôt 22 ans à la tête du centre chorégraphique national de Biarritz, de beaux succès et de nombreuses récompenses, on ne s’attendait guère à autre chose qu’à la reconduction de Thierry Malandain pour les 5 années à venir. On rappelle en effet que le chorégraphe dirige ce CCN biarrot depuis sa création, en septembre 1998. Il avait été nommé par Catherine Trautmann, alors ministre de la Culture.

Depuis, on lui doit une quarantaine de créations (sur un total d’environ 80), parmi lesquelles on peut citer ses fameuses Créatures (2003), qui lui ont valu une nomination aux prestigieux Benois de la danse (tout comme son Envol d’Icare en 2006), mais aussi Cendrillon (2014) ou plus récemment Noé (2017), chorégraphie grâce à laquelle le Malandain Ballet a reçu de l'Association professionnelle de la Critique de Théâtre, de Musique et de Danse un prix de la meilleure compagnie.

Premiers succès pour la « Pastorale »…

Autre distinction récente, Thierry Malandain fait partie depuis avril dernier des 3 premiers chorégraphes élus à la toute nouvelle section « Danse » de l’Académie des Beaux-Arts, qui compte désormais 9 spécialités artistiques. C’est assez dire que le chorégraphe de 60 ans est aujourd’hui un incontournable dans le paysage de la danse néoclassique… Ce qu’a encore confirmé la confiance que lui a accordé l’Opéra de Bonn (ville natale d’un Beethoven dont on fêtera jusqu’en décembre prochain les 250 ans de la naissance), pour lequel il a créé une « Pastorale » entre classicisme et modernité, dont les premières française (au théâtre national de Chaillot) et mondiale (à Bonn) avaient lieu le mois dernier.

Cette nouvelle création, également représentée à la Gare du Midi les 28 et 29 décembre, a été chaleureusement accueillie par le public et la critique (Le Figaro, Financial Times, etc.). Elle s’ouvre sur la musique des Ruines d’Athènes, matérialisées par un « quadrillage » de barres fixes dans les cases duquel se meuvent avec élégance des danseurs symboliquement cloîtrés, nous rappelant au passage que les grandes inspirations naissent aussi (et surtout) de la contrainte. Cette œuvre chorégraphique emprunte également à la cantate op. 112 (« Mer calme et heureux voyage »), et bien sûr à la 6ème symphonie du maître, qui lui donne son petit nom. Pour vous en faire une idée, Arte Concert a eu la bonne idée d’une diffusion en direct du Théâtre de Chaillot (Lien vers le replay en fin d’article).

Troisième concours des jeunes chorégraphes…

À l’arrivée, le Malandain Ballet aura donné une centaine de représentations de ses créations l’an dernier, dans plusieurs pays d’Europe et devant un total d’environ 90.000 spectateurs. En parallèle, le CCN a encore accueilli une douzaine de compagnies et a poursuivi sa politique d’accompagnement. Clos le 15 décembre dernier, l’appel à candidatures de son troisième « concours de jeunes chorégraphes » a ainsi séduit 64 jeunes talents. Six finalistes seront désignés mi-janvier.

Finale prévue à Biarritz le 31 mai prochain, avec plus de 20.000 euros de dotations et l’opportunité d’intégrer l’une des deux résidences de création partenaires (aux ballets des opéras nationaux de Bordeaux et du Rhin).

On notera pour finir que les succès s’accumulent aussi sur la toile pour le Malandain Ballet, avec un total de 2,5 millions de vues sur Youtube et plus de 17.000 fans sur Facebook. Qui a dit que l’art chorégraphique était mort ? Sûrement pas les Biarrots…

Plus d’informations sur le site malandainballet.com

Notre dernier article sur le Malandain Ballet Biarritz – cliquez ici

La Pastorale sur Arte Concert – cliquez ici

 

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