Alors que les « fake news » se multiplient de manière incroyable, pas la peine d’en rajouter. Pourtant, on aurait pu. Histoire de s’évader quelques instants des ravages provoqués par ce sinistre coronavirus.
On aurait pu vous annoncer que le prochain concours de Miss France se déroulera à Espelette, histoire de rajouter un peu de piment à cet événement qui résiste à toutes les modes. Ou que Jean-Luc Petitrenaud, de passage à Viscos, chez son ami le chef bigourdan Jean-Pierre Saint-Martin, a lancé un Madiran bleu.
Tant qu’on y est, on aurait pu dévoiler que Sébastien Chabal a été condamné (pour avoir dit du mal de l’Aviron Bayonnais) à un travail d’intérêt général consistant à soigner les lamas (qui crachent quand ils sont contrariés), au parc animalier des Pyrénées à côté d’Argelès-Gazost. Et pourquoi pas que le Centre mondial de la chocolatine, chargé d'entrer en résistance contre les offensives des partisans du pain au chocolat parisien, sera ouvert dès la fin du confinement dans le fort de Socoa rénové. Il fallait au moins ça.
Bon, pour ne pas oublier Pau, on aurait pu vous livrer un scoop : le Hédas, qui traverse le cœur de la ville, de Bosquet au Château, va devenir un canal d’eaux vives se jetant dans le gave au pont du XIV juillet ; il sera réservé aux saumons sauvages. On vous passe l’initiative de Saint-Sever de devenir la capitale du foie gras de cigogne, histoire de se diversifier.
Décidément, on marche sur la tête : on aurait pu vous présenter la nouvelle trouvaille de YouTube qui édite désormais des vidéos à l’envers. Quant à Disney France, dès la fin de la crise sanitaire, il vise l’ouverture d’un nouveau concept de parc à Marciac, avec des attractions autour de la musique et du jazz.
On aurait pu donner une bonne nouvelle aux amateurs de ballon oval, en vous confirmant que la star du judo allait se reconvertir au rugby et signer un contrat de deux ans avec le nouveau club des Landes, fusion du Stade Montois, de l’US DAX et de Tyrosse. Passons sur les bruits qui courent au sujet de la création d’un Palais de l’Elysée 2 à Bagnères-de-Bigorre pour permettre aux présidents de prendre un peu d’altitude, de temps en temps.
On aurait pu continuer ainsi longuement. Mais en ces temps de confinement, la rédaction veut vous ménager.
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