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CAPAS-cité, une politique transfrontalière unique en Europe

Pour lutter contre les problèmes de santé de leurs concitoyens, souvent liés à trop de sédentarité, Tarbes et Huesca s’engagent à fond dans cette démarche…
CAPAS CITE 2
On a beau savoir que l’activité physique a des vertus salutaires extraordinaires, le rapport de l’OMS sur ce sujet reste préoccupant : en Europe, 37% des adultes n’ont pas suffisamment d’activité physique. Manque de moyens financiers, de conseils, d’accompagnement…

C’est pour permettre à tous, et en particulier aux habitants des quartiers prioritaires, que la Ville de Tarbes a décidé de réagir, en lançant en 2012 le projet CAPAS-cité. Avec à la clé, la création d’un Centre d’amélioration et de promotion de l’activité physique pour la santé (CAPAS).

Ce projet, cofinancé à hauteur de 65% par le Fonds européen de développement économique régional (Feder), n’a pas pour l’instant d’équivalent européen. Il a la particularité d’être collaboratif, puisqu’il est simultanément porté par la ville de Huesca (son antenne en Espagne), mais également les universités de Pau et des Pays de l’Adour -à travers le STAPS-, ainsi que celle de Saragosse.

C’est à l’ancienne piscine du lycée Marie-Curie, cédée à la Ville de Tarbes par la Région pour un euro symbolique, que ce centre verra le jour. Fermé depuis quinze ans, le bâtiment de plus de 600 m² va donc être prochainement rénové en salles d’activités, avec un espace réservé aux examens médico-sportifs.

Cette mise à disposition de structures et de moyens permettra d’accueillir de manière adaptée les personnes souhaitant améliorer leur santé par la pratique sportive, grâce à des contrôles, des conseils et une assistance.

D’abord ouvert aux habitants de quartiers prioritaires, le centre sera ensuite à disposition du public, notamment les seniors. Il recevra également les élèves du lycée Marie-Curie.

Une journée de promotion de l’activité physique pour la santé a déjà été organisée par l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Elle a permis aux professeurs et éducateurs sportifs de rencontrer et échanger avec leurs homologues espagnols, autour du développement du sport-santé auprès des scolaires.

Car quand il s’agit de santé, le plus tôt est forcément le mieux.

 

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