Pour Jean-Pierre Istre, président de l’Umih Pays Basque, une telle décision représenterait une véritable catastrophe sur le plan économique pour les nombreuses TPE et PME, déjà largement affaiblies depuis le confinement. Il dénonce également la stigmatisation de la profession, alors que la très grande majorité des établissements a respecté les mesures barrières imposées par le gouvernement.
De son côté, Yves Larrouture, président de l’Umih Béarn, a réagi aux annonces de renforcement des contrôles et de mise en place de procédures de sanctions accélérées. Il rappelle que les professionnels sont des chefs d’entreprise responsables et qu’ils ne méritent pas d’être mis sous pression de cette manière.
L’organisation professionnelle insiste sur le fait que la plupart des foyers d’épidémie concernent les écoles, les sites universitaires, les Ehpad, les établissements de santé, le domaine sportif, et des entreprises d’autres secteurs.
Jean-Pierre Istre souligne également les répercussions qu’aurait une fermeture anticipée des bars pendant les vacances de la Toussaint. Elle pourrait dissuader les touristes potentiels, pénalisant l’hôtellerie mais aussi toute la filière des producteurs et des fournisseurs. A ce titre, on se souvient que le secrétaire d’Etat au tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a incité les Français à partir en vacances : une déclaration qui ne peut aller de pair avec des mesures plus contraignantes pour les établissements.
Affaire à suivre…
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire