Recruter, innover, attirer et simplifier sont les quatre axes de cette démarche. Depuis novembre 2018, les intercommunalités travaillent ensemble pour valoriser l’industrie sur leurs territoires. En tout 40 fiches d’actions ont été créées : « Nous travaillons sur des items forts, tels que la gestion territoriale des emplois de demain, des actions de marketing territorial, les manières de faciliter la mobilité territoriale et la transition écologique », indique Audrey Le-Bars, chef de projet Territoire d’Industrie côté Occitanie.
« Notre objectif est de travailler sur les filières clés qui sont propres à ce territoire, telles que l’aéronautique, l’agroalimentaire, la chimie, ou encore la géoscience », souligne-t-elle. « Maintenant, nous effectuons un travail de synthèse pour présenter 25 fiches d’actions au gouvernement et aux deux Régions qui pilotent le projet ».
« Ce projet est très intéressant, car c’est une première reconnaissance officielle de ce territoire interrégional en tant que bassin d’emploi et d’industrie », insiste Audrey Le-Bars. « Nous avons dû trouver une nouvelle manière de travailler ensemble, mais nous avons un bon équilibre », ajoute Gautier Lagalaye, chef de projet de la Nouvelle-Aquitaine.
Un label pour valoriser l’industrie…
L’État va réorienter 1,4 milliard d'euros vers les 136 territoires sélectionnés pour soutenir l’industrie. « Ce label est la reconnaissance du territoire en tant que producteur de richesse sur le plan national », affirme Gautier Lagalaye.
Parmi eux, 29 ont été désignés pour être des territoires pilotes, dont Lacq-Pau-Tarbes. Pendant les quatre prochaines années, ce label gouvernemental permettra de mettre en place de nouveaux projets, avec les entreprises, pour créer l’industrie du futur.
La prochaine étape (et non la moindre) est prévue pour les mois de mai-juin : il s’agira de contractualiser avec le gouvernement. « Nous sommes parmi les premiers à être rentré dans la première phase de ce projet. Nous voulons conserver cette longueur d’avance pour mettre en place des actions le plus vite possible », assure Gautier Lagalaye. « C’est une phase délicate, car c’est là que sont faites les attributions de financements », conclut Audrey Le-Bars.
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