Jean-Baptiste Daramy participe donc à la Café l’Or, l’ancienne Transat Jacques Vabre, en binôme avec Manuel Cousin, sur un Imoca, monocoque de 18,28 m. Baptisé « Coup de Pouce », du nom d’une association qui accompagne des enfants en décrochage scolaire.
Au total, 74 bateaux ont pris le départ ce dimanche, avec quatre catégories de bateaux différentes : les trimarans Ultim et Ocean Fifty, les monocoques Imocas et Classe-40. Des conditions difficiles sont annocées pour cette course qui devrait durer une quinzaine de jours pour le duo.
Jean-Baptiste Daramy est né à Biarritz, puis a grandi à Saint-Jean-de-Luz. Membre du Yacht Club Basque depuis toujours, il a commencé à naviguer en dériveurs et Hobbie Cat. « La régate est vite devenue une évidence, puis la course au large. Après dix ans en Bretagne pour mes études et mon travail (gestion de projet en courses au large), je suis rentré au Pays basque à trente ans. Et depuis 11 ans, je suis ingénieur chez Compositadour à Bayonne. Entre mon travail, ma famille et mes projets de course au large, je n’ai pas vraiment le temps de m’ennuyer ! ».
Pour concrétiser son projet pour le Vendée Globe 2028, Jean-Baptiste Daramy recherche des partenaires pour couvrir un budget entre 1,5 et 3,5 millions d’euros, pour acquérir un bateau performant tout en assurant les frais de fonctionnement, incluant salaires, voiles et maintenance.
Un sponsor titre ou une coalition d’entreprises locales pourrait faire la différence, mais il cherche aussi des investisseurs prêts à soutenir un rêve qui va bien au-delà de la seule communication.
Habitué des grandes courses comme la Route du Rhum (2018 et 2022), Jean-Baptiste sait que la qualification au Vendée Globe repose sur un classement exigeant, similaire au circuit ATP du tennis. Accumuler des points et gravir les échelons nécessite une préparation rigoureuse.
Lancé dans une course contre le temps pour rassembler fonds et expérience, Jean-Baptiste Daramy se prépare à franchir les portes de son rêve : devenir l’un des héros du Vendée Globe 2028.
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