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Biarritz : un « lynchage » médiatique sans fondements ?

La tempête s’est déchaînée autour de l’Hôtel du Palais, après la publication par Sud-Ouest d’un article faisant état d’un « bizutage » humiliant dans les cuisines du palace.
Biarritz : un « lynchage » médiatique sans fondements ?
Selon ce journal, des images de la scène auraient été publiées sur les réseaux sociaux puis retirées. C’est ce "bizutage" qui aurait justifié le départ du chef étoilé Aurélien Largeau avant Noël.

Plusieurs médias se sont emparés immédiatement de ces affirmations et, du coup, le Parquet de Bayonne a ouvert une enquête pour agression sexuelle et violences.
 
Face à cette folie médiatique, Lucas, le jeune demi-chef de partie aux sauces et aux garnitures dans les cuisines, s’est confié à France Bleu Pays Basque, ce vendredi. Selon nos confrères, il affirme qu’il ne s’agissait pas d’un « bizutage », mais d’une « simple blague entre amis », à l’occasion de son départ (volontaire pour vivre une nouvelle expérience professionnelle) dans un autre établissement.
 
La radio précise les propos du jeune homme qui s’étonne de ne pas avoir été contacté par le journal Sud-Ouest : « Les seuls appels que j'ai, sont ceux de mon ancien chef, Aurélien Largeau, qui me demande comment je suis en train de vivre tout ça. On parle de moi avec une carotte dans le cul et une pomme dans la bouche, mais c'est faux ».
 
« Tout ce que je peux vous dire, c'est que je suis parti de mon plein gré et qu'une petite blague entre amis a pris des proportions médiatiques énormes ». Il ajoute : « Partir de l'équipe est le pire choix que j'ai dû faire dans ma vie parce que ça a été le chef le plus exceptionnel que j'ai pu avoir dans ma carrière ».
 
De son côté, le chef étoilé Aurélien Largeau a également réagi : « Je tiens à démentir formellement les allégations portées à mon encontre, par plusieurs médias, et à affirmer que les faits rapportés ne reflètent en rien la réalité ».
 
Il parle d’une « atteinte à mon honneur, rapportant des faits mensongers et diffamatoires au sujet d’un prétendu bizutage humiliant d’un commis de cuisine ». Dans un écrit transmis à nos confrères, Aurélien Largeau dit « condamner évidemment toute forme de maltraitance, bizutage ou humiliation au sein des brigades et plus largement, et jamais je ne m’associerai à de tels comportements ».
 
Le chef se dit « dévasté par les atteintes portées à mon image et mon honneur, allègrement relayées par des médias peu soucieux de la véracité des informations qu’ils diffusent ». Il souligne que ses avocats organisent sa défense pour « faire cesser la diffamation dont je suis victime ».
 
Puisqu’une enquête a été ouverte par le Parquet, il est urgent d’attendre ses conclusions avant de risquer de "détruire" la vie des personnes concernées par cet emballement médiatique.

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