Concrètement, cela signifie que l’Église de France aura plus de responsabilités à l’égard de Lourdes, et s’impliquera davantage au niveau de la gouvernance dans la vie interne du sanctuaire.
Un changement qui passera totalement inaperçu aux yeux des pèlerins, mais qui a le mérite de définir clairement les rôles respectifs de l’évêque, du recteur, des chapelains et du directeur laïque.
Pour Mgr Hérouard, délégué apostolique depuis juin 2019, le fait que le sanctuaire n’ait pas eu ce statut canonique jusqu’à présent, a pu engendrer dernièrement quelques difficultés liées aux responsabilités de chacun. Il était ainsi devenu compliqué pour le diocèse de fournir des chapelains, ou de désigner un recteur. Grâce à ce nouveau statut, l’équilibre au niveau de la direction sera donc mieux assuré.
Un conseil épiscopal d’orientation, présidé par l’évêque de Tarbes et Lourdes, sera mis en place pour définir les grandes lignes de l’activité du sanctuaire. Un conseil des affaires économiques, créé en début d’année, regroupe de son côté d’autres acteurs, notamment l’hospitalité ou les directeurs de pèlerinage.
Si certains peuvent craindre que le sanctuaire n’y perde de son identité bigourdane, le délégué apostolique se veut rassurant quant à l’implication locale. En cas de changement de recteur, par exemple, ce sera à l’évêque de Tarbes et Lourdes de faire des propositions au conseil permanent de la Conférence épiscopale.
Et rien ne s’oppose à ce que priorité soit donnée à un prêtre du diocèse.
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