Les Bayonnais amateurs de cinéma vont être ravis, puisque du 26 au 29 mars vont se tenir, au cinéma l’Atalante, les dixièmes Rencontres sur les docks. Après avoir mis l’accent sur l’Afrique, la prison, le monde paysan ou les mutations de la ville, cette dixième édition entend diffuser la jeune création basque, que les grands réseaux de distribution ignorent.
Si le public est au rendez-vous, et en redemande, l’association « Cinéma & Cultures » envisage même de la diffuser dans plusieurs salles d’Iparralde. C’est pourquoi ces rencontres auront aussi valeur de test.
Les festivités débuteront le mercredi 26, dès 20h par un concert de Ruper Ordorika, l’un des rénovateurs de la chanson basque, qui rendra hommage aux groupes et chanteurs basques qui l’ont accompagné durant sa longue carrière.
Il sera suivi en avant-première à 21h du documentaire « Asier eta Biok » de Aitor Merino, qui fut primé au Festival de Saint-Sébastien, mettant en scène un etarra sortant de captivité. Le réalisateur se fera ensuite un plaisir de répondre aux questions de la salle.
Le jeudi 27, à 19h sera projeté « Sagarra Bildu », ou comment cueillir la pomme avant de la frapper, un reportage en présence des réalisateurs, suivi d’un show case du groupe Kalakan.
Suivra « Dans leur jeunesse, il y a du passé » en présence de la réalisatrice Elsa Oliarj-Ines, une interrogation sur le lien des jeunes à leur Pays basque. Puis les spectateurs seront invités les jours suivants à quitter Euskadi pour filer vers Marseille, avec la projection des films de Robert Guédiguian, « Marius et Jeannette » avec le lendemain « La ville est tranquille » (avec son actrice fétiche Ariane Ascaride), que l’auteur viendra lui-même commenter.
Ces quatre soirées s’achèveront par un concert, qui s’avère festif, et bigarré avec le groupe marseillais, qui se prétend aussi occitano-brésilien, Moussu T e lei Jovents.
De bonnes soirées en perspective !
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