Et dire qu’il y a à peine trois ans, on ne les connaissait pas ! De quoi s’agit-il ? Des BABV, ou pour parler français, des « Boissons aromatisées à base de vin » qui font fureur dans les bars ou les boîtes de nuit. Pas moins de 25 millions de litres ingurgités l’an dernier (contre 3 en 2011), et phénomène de mode aidant, encore bien plus cette année. Chiffre d’affaires du secteur : 126 millions d’euros.
Comme tout le monde, vous y avez certainement goûté et apprécié le petit goût inhabituel, pas désagréable encore que difficile à identifier, tels les blancs pêche, les rosés framboise, fraise ou griotte. Sans oublier les pêche piment ou mangue, les blanc secs mojito ou le fameux rosé planteur… Tchin tchin !
Et à Sainte-Foy-la-Grande, on se frotte les mains face à l’engouement de ces boissons new age, qui donnent un coup de fouet aux ventes du vin, bien maltraitées par la législation. C’est ainsi que le négociant girondin GRM surfe sur le phénomène, en mettant sur le marché une canette « rupturiste » de 25 centilitres d’un rosé pamplemousse maison, qu’on trouvera prochainement chez Casino et Match. Car si le vin en canette n’a pas connu le moindre succès, il n’en va pas de même pour la boissons aromatisée, qui ici se présente de couleur fushia avec des indications de provenance et de composition précises.
Le rosé vient d’Europe, on lui ajoute de l’eau, du fructose et des arômes naturels de pamplemousse blanc et rosé. Le tout s’appelle le Be Pink, est proposé depuis le début de ce mois au prix de 5,90 euros en pack de quatre (c’est-à-dire 1 litre) et contient 8 degrés d’alcool. GRM garantit même la fraîcheur des arômes durant deux ans. Bref, si vous voulez être à la page ou vivre de nouvelles sensations, lancez-vous dans une dégustation pinkeste.
Avec modération, bien sûr !
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