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Créateurs et Passionnés

La famille Dupérier lance « Chez Cazalier »

À Souprosse, ils proposent du foie gras haut de gamme en faisant référence aux demeures capcazalières des Landes et de Chalosse…
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Ce qu’il y a d’enquiquinant quand on rédige un article sur une marque de foie gras, c’est qu’on peut être suspecté d’avoir été vilement acheté par l’entreprise, sous la forme de bocaux qui sentent bon, équivalents en poids à celui du plumitif (ici, 90 kilos bien assumés).

Rassurons nos lecteurs, ce n’est pas le cas, et si aujourd’hui nous consacrons ces quelques lignes à Cazalier, c’est uniquement parce qu’on aime bien ses recettes. Canard qui s’en dédit.

Derrière la marque se trouve un nom, celui de la famille Dupérier, dont l’ancêtre en 1947 se lance dans le commerce de produits issus du foie gras des Landes, de façon artisanale, avec le souci du travail bien fait, donnant un produit régulier aux assaisonnements parfaits.

Les années 90 voient la marque prendre son envol, vendue dans toute la France, dans les restaurants étoilés et les épiceries fines et se faire une solide réputation.

Dans cet esprit, l’entreprise familiale a développé une nouvelle marque « Chez Cazalier », faisant référence aux demeures capcazalières des Landes et de Chalosse, ces maisons de maître traditionnelles qui continuent de perpétuer la tradition d’accueil et de qualité.

Voici donc, offerts à nos yeux émerveillés, les spécialités maison, foies gras entiers et magrets, élaborés dans les ateliers, ou plutôt dans de vraies cuisines, et non dans des laboratoires, où sont sélectionnés les canards des producteurs d’alentours et où la vue et le toucher sont des actes fondamentaux, synonymes de savoir-faire traditionnel.

N’oublions pas que le canard fermier des Landes est élevé en plein air pendant plus de 102 jours et est nourri au maïs en grains entiers du Sud-Ouest, sans OGM, bien sûr.

Si vous avez deux minutes, jetez un œil sur la page Facebook de la Maison, qui permet de connaître et de situer les pièces dites nobles du canard et comment les servir.

On y apprend ainsi que le magret doit être accompagné de grosses frites, cuites à la graisse, ou d’une poêlée de cèpes ; que l’aiguillette est le filet mignon du canard, une viande maigre à cuisson simple et rapide, le choix des enfants ; que la cuisse se consomme par tradition confite, mais est aussi délicieuse en cocotte, en salmis ou en pot-au-feu ; et que le manchon est particulièrement recommandé pour la garbure.

Autant de raisons d’aller fureter sur ces pages. Et de goûter ses produits, té !

Informations sur le site internet

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