Moutet, Ainciart-Bergara et Laffargue

Les entreprises labellisées « Entreprises du patrimoine vivant » sont à l’honneur à Paris : tissages, makhilas et maroquinerie font leur Pop’Up

Jusqu’au 27 septembre, une exposition des 80 ans des entreprises médaillées lors de l’Exposition Universelle de 1937 met les trois entreprises à la Une. Jusqu’au 10 novembre elles ouvrent leur boutique éphémère.

Les Entreprises du patrimoine vivant (EPV) de la Nouvelle Aquitaine font leur Pop’Up à Paris. Autrement dit, jusqu’au 10 novembre prochain, ces entreprises labellisées par l’Etat pour l’excellence de leur savoir-faire, ouvrent une boutique éphémère à Paris, plus exactement sur le Site Caumartin de la Maison Nouvelle-Aquitaine. Une vraie première !

Les univers de la mode, la beauté, de la décoration, des arts de la table et de la gastronomie mis en avant dans la capitale, ce n’est pas rien. Boutique éphémère, mais aussi conférences, expositions, toutes les occasions de toucher le cœur des particuliers et des professionnels seront bonnes !

Mais plus particulièrement jusqu’au 27 septembre, à savoir pendant ces Journées Européennes du Patrimoine, on assistera à l’Exposition sur les 80 ans des entreprises médaillées lors de l’exposition universelle de 1937.

Avec trois savoir-faire traditionnels basques et béarnais d’entreprises EPV récompensés : le linge basque de la famille Moutet, le Makhila de la famille Ainciart Bergara, et la maroquinerie cloutée de la famille Laffargue.

Pas étonnant quand l’on sait que la Nouvelle-Aquitaine est la 4ème région à avoir le plus d’EPV sur son territoire, avec 132 établissements labellisés, qui représentent 4.150 emplois, et un chiffre d’affaires cumulé annuel de près de 500 millions d’euros.

Elles se répartissent ainsi : 21% dans la décoration, 18% dans la mode et beauté, 15% dans les équipements professionnels, 13% dans le patrimoine bâti, 12% dans la culture et les loisirs, 11% dans les arts de la table et 10% dans la gastronomie. 71% de ces entreprises ont une activité à l’export et pour 20% d’entre elles, elles réalisent plus de 50% de leur chiffre d’affaires à l’international.

Cocoricocoak !