Dès le départ, la centrale marémotrice proportionnait l’équivalent de la consommation annuelle de 600 personnes ou 300 familles. A l’époque, seules deux centrales équivalentes existaient au monde, une dans les Açores et l’autre en Ecosse.
Le fonctionnement est presque simple. 16 chambres d’air à l’intérieur de la digue, de façon à ce que la vague, à son arrivée, comprime l’air des chambres, qui monte alors dans les turbines et les fait tourner. Quand la vague se retire, l’air est aspiré et provoque le mouvement giratoire de chaque turbine, qui font bouger les générateurs et produisent de l’électricité.
Mutriku n’a pas tardé à faire des vagues, du moins au niveau de l’intérêt suscité. Nombreuses furent les visites, et les essais de technologie de nouvelles turbines ou capteurs immergés. Côté Atlantique, on lorgne sur les côtes, et on se surprend à rêver d’une énergie houlomotrice d’évidence.
L’Agglomération Pays basque et la Région Nouvelle-Aquitaine suivent de près, très près ce qui se passe à Mutriku. Et EVE (Ente Vasco de la Energía), l’Agence basque de l’énergie, se transforme presque en tour-opérateur de l’énergie marine en électricité.
Alors, demain sur la côte basque, pourquoi pas votre électricité venue directement des vagues de l’Atlantique. On est loin de la science-fiction, et très près de la réalité.
Photos : site de EVE
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