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Coup de cœurLa Maison Ramajo à Dému

Eleveur, gaveur et artisan conserveur, l’entreprise familiale gersoise s’est fait une sacrée renommée. Elle a eu les honneurs de la Chambre de métiers et de l’artisanat…
RAMAJO DEMU 0
Guy Sorbadère, président de la CMA 32, est allé récemment à la rencontre de la Maison Ramajo avec une délégation de la chambre consulaire.

Pierre-Marie Soubiran, responsable commerce et communication, a assuré la visite, à commencer par la salle de gavage des oies en plein fonctionnement : le domaine de Sébastien Ramajo et de son père, Jacques.

C’était l’occasion de constater que les quelque 120 animaux sont gavés avec gentillesse, à l’ancienne, et ne paraissent absolument pas stressés. Même s’ils se bousculent temporairement, en raison de l’arrivée des visiteurs.

Pierre-Marie Soubiran souligne que cette ambiance détendue étonne certains touristes. Et l’entreprise reçoit beaucoup de visites. C’est pourquoi, des panneaux explicatifs ont été posés le long du parcours balisé.

Le gavage des oies a lieu trois fois par jour. Il est « personnalisé », car chaque oie réagit différemment. Les oies sont élevées six mois et gavées pendant trente jours. Les canards, eux, sont élevés pendant douze semaines et gavés sur douze jours (deux fois par jour).

Quant au maïs, il provient de l’exploitation des 115 ha de terres agricoles qui entourent la ferme, où l’on fait également du blé, du colza et du tournesol.

Poursuivons la visite. Un grand bâtiment de 1.000 m², à haute valeur environnementale (avec panneaux photovoltaïques sur le toit), est dédié à la fabrication des produits. A la baguette, Miraine Soubiran, l’épouse de Pierre-Marie et fille de Jacques et de Juliette Ramajo, en retraite depuis onze ans.

Il faut alors revêtir une blouse, une charlotte et des sur-chaussures pour découvrir les différentes salles de travail. On y prépare des foies gras, des magrets, des confits, des fritons, des saucisses et saucissons de canard etc. On a que l’embarras du choix avec plus de 70 produits, en comptant les différentes tailles de bocaux et de boîtes. Chaque année, 14.000 canards et 1.200 oies sont élevés pour assurer la production.

Dans une chambre froide, des magrets sèchent en exhalant une odeur délicieuse... La visite permet ensuite de voir le fonctionnement de la salle de mise sous vide et des autoclaves pour stériliser bocaux et boîtes. Puis, l’on passe à l’étiquetage (bientôt automatisé) et au stockage.

Une fois débarrassés de leurs enveloppes en plastique, les visiteurs ont été accueillis dans une salle à manger avenante pour déguster un repas gascon : excellent, cela va sans dire.

La Maison Ramajo aménage également des locaux pour accueillir des séminaires. Par ailleurs, l’étiquetage sera automatisé.

Notons que l’entreprise participe régulièrement au Concours général agricole de Paris. Elle a obtenu une médaille d’or pour son foie gras en 2018. En 2019, elle n’a pas pu participer : ses produits ayant été perdus (peut-être pas pour tout le monde !). Elle participera en 2020.

Vous pouvez aussi faire une visite virtuelle (en attendant mieux) sur foie-gras-ramajo.com

Article réalisé avec le Journal du Gers et Roland Houdaille

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