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Une collection remarquable aux enchères

L’Hôtel des ventes de Pau va disperser quelques très belles œuvres et objets d’exception appartenant à la famille Verdenal, dont l’un des ancêtres fut maire de la cité royale…
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Les enchères se feront sur deux journées : 262 lots de tableaux, mobilier, objets d'art, argenterie et bijoux, le samedi 24 octobre à 14h ; 484 lots de livres et estampes, le vendredi 30 octobre à 14h.

Cette vente est proposée par la succession de Jean Verdenal, dont le père, Pierre, fut bâtonnier et maire de Pau.

Parmi les lots, on notera un ensemble signé par René Lalique, en or jaune sculpté, ciselé et émaillé rose saumoné comprenant un pendentif finement ciselé et gravé figurant une cigogne, centré de deux perles blisters superposées soulignées de diamants ronds taillés en rose.

A signaler aussi un tableau remarquable d’Edouard Cortes : « Place de Rennes, Gare Montparnasse », une huile sur toile de 1915. Mais également, une gouache de Constant Korovine : « Troïka dans la nuit russe ».

Pour la vente du 30 octobre, ce sont les estampes de Francisco Goya qui tiendront la vedette. Avec notamment, « Los Desastres de La Guerra », un album de 80 estampes. Le cauchemar en images. Les scènes retranscrivent les horreurs vécues par le peuple madrilène durant les guerres napoléoniennes de 1808-1814, en particulier la rébellion du 2 mai 1808 contre l'occupation française et la cruelle répression par le général Murat qui s’ensuivit. D'une grande éloquence, les planches de Goya montrent la détresse du peuple réprimé et la barbarie de leurs opposants sanguinaires : massacres, viols, fusillades, monceaux de cadavres, morts qu’on dépouille, populations pourchassées. Les dernières planches changent quelque peu de ton, et proposent des scènes fantastiques ou oniriques rappelant les Caprichos. Sans doute les Desastres étaient-ils trop provocateurs, trop subversifs pour le public de l’époque.

Informations sur le site internet, cliquez ici

 

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