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Le Béarn dans le Tour de France, saison 2

Pour Jacques Pédehontaà, la participation à la caravane est une réussite qui se confirme largement en termes d’image et de notoriété
L’idée était osée, mais désormais plusieurs territoires sont tentés par l’aventure. Avec le Comité de tourisme du 64, le Béarn a innové en rejoignant la mythique caravane du Tour de France. Trois questions à Jacques Pédehontaà, vice-président du CDT.

Pouvez-vous nous donner votre réaction à chaud, en attendant le bilan officiel de cette édition 2017 ?

Jacques Pédehontaà – Nous livrerons à la rentrée une analyse détaillée des retombées de la présence du Béarn dans la caravane 2017. Mais nous savons d’ores-et-déjà que cette deuxième participation a confirmé et amplifié l’efficacité de cette stratégie de communication. D’une manière générale, l’image et la notoriété de la marque « Béarn Pyrénées » en sortent renforcés, même si nous savons que les résultats les plus importants viendront de la pérennité et de la répétition de cette action. Le Tour de France est une énorme caisse de résonance, tout à fait unique : des milliers de personnes au bord des routes, des audiences spectaculaires via les retransmissions dans le monde entier, mais aussi les reportages, de nombreuses opportunités pour mener des opérations de relations publiques… de quoi faire largement découvrir le Béarn avec un bon rapport qualité/prix.

Qu’est-ce qui vous distingue des autres dans la caravane ?

J. P. – Une chose est sûre : Henri IV, çà fonctionne ! Le fait d’avoir choisi un personnage aussi célèbre et de l’incarner, plutôt que de mettre en avant une mascotte impersonnelle, déclenche beaucoup de sympathie. Au point que toutes les portes s’ouvrent dans les médias et dans le village, lors de chaque étape. Avec de multiples retombées. La présence du kayak sur un véhicule et la signature de Tony Estanguet apportent aussi une visibilité intéressante. Dans ces conditions, le Béarn parle à toute la France. Enfin, le drapeau béarnais et ses vaches portent parfaitement notre histoire. Nous pouvons être fiers de nos couleurs et les afficher encore plus clairement. Les grandes marques habituées de la caravane sont bluffées par ce que nous arrivons à faire malgré notre budget limité. Nathalie Beau de Loménie au niveau des relations publiques, et Marie-Laure Mestelan avec les réseaux sociaux ont su exploiter ces atouts de manière remarquable.

Du nouveau en 2018 ?

J. P. – Après cette deuxième édition, nous n’avons plus de doute sur la pertinence de notre présence dans la caravane, même s’il y a encore beaucoup de travail à faire pour être encore plus efficace. Le concept du Village béarnais, testé sur 3 étapes à Pau, au Puy-en-Velay et à Paris, est bon. Il nous faudra le renforcer avec la présence d’autres acteurs majeurs du terroir pour en faire un solide rendez-vous populaire. Le départ du Tour 2018 depuis la Vendée et les Pays de la Loire est une excellente occasion de frapper un grand coup sur ce bassin de clientèle privilégié pour le Béarn. Il y aura tous les ingrédients pour que la sauce béarnaise prenne bien. Je voudrais terminer en saluant toute l’équipe qui fait un travail extraordinaire, dans des conditions difficiles : elle est la clé de la réussite de cette aventure béarnaise dans la Grande Boucle.

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