Sa voix rocailleuse aux larges inflexions de Sud-Ouest, quelque part entre Béarn et Bigorre, ses propos engagés, son âme d'artiste oscillant entre peinture, dessins, chansons, poésie, amour de l'Occitan.
Une figure qui n'hésitait pas à débarquer au coeur d'une rédaction de presse pour faire connaître ses convictions, ses coups de gueule, ses enthousiasmes aussi.
Celui qui avait été instituteur en Béarn, puis professeur de français au Lycée Jean Dupuy de Tarbes, a indubitablement marqué la vie locale, y imposant son souvenir à tout jamais. C'est à lui, membre du comité du festival de Siros que l'on doit toutes les affiches de la manifestation. Lui qui prit part à la naissance des Plantagulhes. C'est encore à lui, inspiré par Siros justement, que l'on doit la création de la Hesteyade à Ibos.
Le 12 avril, la prochaine Hesteyade se fera sans Denis physiquement, mais avec Denis dans le coeur, assurément. Les voix s'élèveront plus haut, plus fort. Et si l'on garde l'esprit ouvert, peut-être verra-t-on son âme planer au-dessus de l'événement, car où que soit son ailleurs, le 12 avril, Denis voudra se trouver à Ibos en compagnie de ceux qu'il aimait, et qui le lui rendaient bien en retour.
Adiu moussu.
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