Trois salles de cinéma high-tech vendues au Moyen-Orient, ça n’a l’air de rien, mais cela ouvre bien des perspectives. On pense notamment au marché saoudien, où les cinémas ont de nouveau droits de cité et où il pourrait s’en ouvrir par centaines dans les prochaines années.
Et puis c’est un nouveau métier pour CGR, qui au-delà d’exploiter ou de faire exploiter des complexes, se positionne comme un vrai « faiseur » de salles de cinéma technologiques. Ici, entre autres prestations, le caractère « immersif » procède d’une innovation développée avec Philips Lighting : la technologie « LightVibes ». Celle-ci consiste en la diffusion d’effets lumineux sur des panneaux latéraux en tissu.
Les cinémas CGR (Circuit Georges Raymond) peuvent donc se réjouir, d’autant qu’avec 11,4 millions d’euros de résultat net sur environ 40 de chiffre d’affaires en 2018, ils n’ont apparemment pas de souci de rentabilité. Leurs bénéfices auraient progressé de près de 30% l’an dernier, et les salles immersives n’y sont peut-être pas pour rien.
Et l’on ne parlerait ici que des salles et complexes de cinéma exploités en propre par la société de Charente-Maritime. En comprenant l’activité des cinémas gérés par des tiers, de Cap’Cinéma (réseau de 22 salles racheté par CGR fin 2017) et de la branche hôtelière CLR (qui gère 17 établissements, dont le centre de Thalasso de Châtelaillon), on arriverait à un périmètre d’environ 300 M€ de revenus.
Le plus gros exploitant de France ?
Avec environ 25 complexes équipés sur plus de 70, et surtout sur un total d’un peu moins de 700 salles, ces installations « ICE » pèseraient pourtant déjà 20% du marché, dit CGR. Car au-delà de proposer à la vente des salles ultra-technologiques à plus d’un million d’euros l’unité, le groupe de Périgny a pris le virage d’une segmentation de son offre en inventant un nouveau genre de voyage « en première », avec d’ailleurs des sièges inclinables et un peu plus d’espace, comme dans l’avion... Du côté de chez nous, les cinémas équipés les plus proches sont à Pau (Université, depuis novembre), Blagnac et Villenave-d’Ornon. C’est environ le tiers des CGR de la région, qui en compte deux à Bayonne, deux à Pau, un à Lescar et un à Tarbes.
À brève échéance, CGR Cinémas espère profiter de ce premier contrat pour se développer à l’international et pour accroître sa réputation en tant que concepteur et non plus seulement de simple exploitant de salles. Il espère dans un premier temps vendre entre 35 et 100 de ces salles « premium », et en particulier au prochain CinemaCon de Las Vegas, où il sera présent.
CGR serait aujourd’hui le premier exploitant français en nombre de salles, mais resterait assez largement derrière Pathé-Gaumont en nombre d’entrées. Les mordus n’ont plus qu’à aller faire un tour à Pau. En attendant quelque chose du côté de Bayonne ?
Plus d’informations sur le site de CGR – cliquez ici
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https://youtu.be/7II_4jU472s
https://youtu.be/ZmFhz6yYzjw
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