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Ambassadeurs du BéarnHenri de Castries

Le petit-fils de Pierre de Chevigné, ancien ministre et président du Département des Pyrénées-Atlantiques, est un très brillant capitaine d’industrie…
CASTRIES 2
A l’occasion de la présence du Béarn dans la caravane du Tour de France, PresseLib’ a décidé d’ouvrir une rubrique quotidienne, en partenariat avec l’AaDT 64 et la CCI Pau Béarn. Une occasion de découvrir des Béarnais qui sont d’excellents ambassadeurs de leur Béarn. Portrait de Henri de Castries…

Pierre de Chevigné

De nombreuses racines rattachent Henri de La Croix de Castries à notre territoire. S’il est un lointain descendant du marquis de Sade, il est surtout le petit-fils de Pierre de Chevigné, colonel, résistant, ministre MRP de la Défense sous la IVe République et compagnon de la Libération, et maire d’Abitain, conseiller général du canton de Sauveterre-de-Béarn et de 1964 à 1976, président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques.

C’est avec lui que Henri de Castries reçoit ses premières leçons d’humanité : « j’ai appris avec lui les valeurs, les convictions et à ne jamais être prisonnier des conventions ».

Henri de Castries fit partie de la fameuse promotion Voltaire de l’ENA, celle qui vit éclore quelques figures de la politique française : François Hollande, Dominique de Villepin, Ségolène Royal, Renaud Donnedieu de Vabres, Michel Sapin. Ce qui fit dire à leur cothurne, Pierre-René Lemas : « Je veux rassurer ceux qui s’inquiètent, une bonne partie de la promotion Voltaire sera bientôt à la retraite. »

Ce n’est manifestement pas le cas pour Henri de Castries (prononcer de Castres), qui après avoir passé 27 ans dans le puissant groupe Axa (157.000 collaborateurs à travers le monde), dont 16 ans à la présidence, enchaîne les responsabilités.

Ce grand commis de l’Etat était passé par l’Inspection des Finances avant de rejoindre la Direction du Trésor puis Axa dès 1989 où, en 2000, il succédait donc à Claude Bébéar, autre patron chrétien.

« Quand on a des convictions fortes, on ne doit pas les mettre sous un mouchoir et quand une société n’a plus de sens, on n’a pas le droit de se taire, on a le devoir de partager ce qu’on sait du sens de la vie » déclarait-il alors qu’il était président de la Fondation Axa Atout Cœur. Depuis, le Béarnais a continué à s’occuper des questions liées aux handicaps et aux fragilités (vidéo ci-dessous).

A bientôt 64 ans, ce grand capitaine d’industrie qui est à la tête de l’Institut Montaigne, est président Europe du fonds d'investissement américain de private equity, General Atlantic qui gère 20 milliards de dollars d’actifs

« La carrière exemplaire d'Henri à la tête de l'une des institutions financières les plus éminentes d'Europe, sa vaste expérience en tant que chef de file d'entreprises au niveau international constituent un atout important et précieux pour General Atlantic et pour les entreprises de notre portefeuille international », a commenté le patron du fonds, Bill Ford.

Malgré son emploi du temps, il parvient à revenir « décompresser en famille » en Béarn et sur la Côte Basque « car il n’y a pas beaucoup de régions aussi belles que celle-ci ! »

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https://youtu.be/kYWEYE9oPNU

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Une initiative de l’Agence d’attractivité et de Développement Touristiques (AaDT), présidée par Jacques Pédehontaà, du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, présidé par Jean-Jacques Lasserre, et de la Chambre de commerce et d'industrie Pau Béarn, présidée par Didier Laporte.

 

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