A Anglet, ISA BTP à fond l’innovation

L’école d’ingénieurs du bâtiment multiplie les initiatives de l’écoconstruction d’immeubles à la réalisation d’une école bioclimatique au Tadjikistan

Si vous pensez, à un moment donné, intégrer l’ISA BTP à Anglet, veillez à insérer dans votre vocabulaire quotidien le mot « dynamisme ». Bon sang, qu’est-ce que ça bouge ! Il suffit de jeter un coup d’œil à leurs actualités pour s’en rendre compte.

Le 8 septembre dernier, au théâtre Quintaou, ils étaient 55 élèves-ingénieurs de la promotion 2017 (sa 17ème promotion donc) à recevoir leur diplôme (dont 41 ont déjà décroché un contrat de travail).

Fin septembre, en compagnie du laboratoire SIAME, ils organisaient deux jours autour du thème des « récentes évolutions dans l’écoconstruction d’immeubles ». L’événement, parrainé par la Communauté d’Agglomération Pays basque et l’UPPA, était destiné à repenser l’ingénierie géotechnique dans un avenir d’empreinte carbone réduite. Ils étaient environ 70 participants, venus d’Algérie, de Belgique, de France, d’Italie ou des Pays-Bas.

Tandis que s’active le projet Human’ISA XVIII, porté par les 56 étudiants de la 18ème promotion de l’ISA BTP afin de construire une école bioclimatique au Tadjikistan. Un pays de 8,4 millions d’habitants dont 74% vivent sous le seuil de pauvreté. Leur intervention aura lieu dans le district de Rudaki, où la population rurale est forte, regroupée en petits villages.

A Mingijar, plus particulièrement, où une école existe déjà mais dans des conditions à la fois rudimentaires et dangereuses (pas de fondations, mauvais état). 11 classes pour 214 élèves. La promotion de l’ISA BTP veut construire 4 à 5 classes bioclimatiques à côté de l’école primaire existante, avec l’aide du GERES, pour créer des salles où il ne fasse ni trop froid l’hiver, ni trop chaud l’été. Sans oublier de prendre en compte l’aspect sismique.

En tout cas, un grand coup de chapeau, à l’école pour être aussi dynamique, et aux élèves pour leur investissement personnel et humanitaire.