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Les grands chantiers de l'UPPA pour cette année

Développement local et international et bien-être étudiants sont les principaux thèmes qui vont occuper l’esprit des équipes de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour cette année.
Laurnt bordes, le président de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, sur le campus de Pau.
Dans l’établissement universitaire multisite, les rentrées scolaires s’enchaînent, mais ne se ressemblent pas.

Laurent Bordes et les membres des principaux pôles de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) ont présenté à la presse les axes de développement majeurs de l’établissement.

« Cette année, bien que les inscriptions ne soient pas totalement clôturées, on constate une légère augmentation de nos effectifs : + 62 étudiants à Anglet et + 199 à Bayonne, pour un total d'environ 13.000 élèves. Cela peut s’expliqué par la nouvelle double licence droit-économie gestion à l’internationale sur la côte basque, l’ouverture de places supplémentaires de l’ISA BTP en première année ou encore l’ouverture de la 3e année de BUT des IUT », présente Laurent Bordes, président de l’UPPA.

La précarité des étudiants, un travail à long terme

Comme l’année passée, la précarité des étudiants reste un sujet très important pour l’équipe pédagogique de l’UPPA. « C’est un travail au long court, nous proposons une aide sociale, ponctuelle ou non, ainsi qu’une aide psychologique en cas de besoin. Au niveau de la coût de la vie étudiante, une commission se réunit en début de rentrée pour accorder des remboursements d’inscription universitaire aux étudiants qui en font la demande », souligne-t-il.

Face à la précarité étudiante, les équipes de l’université notent que le nombre d’alternants a plus que doublé sur les cinq dernières années. Initiées en novembre 2022, les Assises étudiantes sont renouvelées lors de cette rentrée.

Cette démarche participative et collaborative a pour ambition de faire émerger des propositions et actions sur 11 grandes thématiques (restauration, sport, santé, logement, mobilité…) favorisant le bien-être et la vie étudiante.

Le point d’orgue de ces Assises aura lieu le 28 septembre prochain à 11 h, avec un vote de l’ensemble des étudiants sur chaque campus. Plus de 100 fiches actions ont été créées et sont consultables en ligne.

D’autre part, des ateliers solidaires sont organisés sur inscription. Principalement, destinés en priorité aux étudiants boursiers, ces rendez-vous hebdomadaires ou ponctuels sont variés : atelier vélo, culinaire, braderie, distribution de paniers solidaires, kiné, écriture, chorale…

« On a mis en place des étudiants-relais santé, pour parler de pairs à pairs. Ce principe de pair-aidance est très important pour identifier les étudiants en difficulté et leur permettre de s’informer sur les dispositifs existants. Plus d’un tiers d’étudiants ont pu en bénéficier l’année dernière », précise Laurent Bordes.

Le service UPPA Solidarité Etudiante aide les étudiants les plus précaires
UPPA

Les nouveautés de la rentrée

Dans le cadre de la Nuit européenne des chercheurs, le 29 septembre, l’UPPA organise pour la deuxième année consécutive des rencontres entre le grand public et plus de 50 de ses chercheurs. Rendez-vous le 28 septembre de 17 h à 18 h sur le campus palois pour une conférence sur les nanomatériaux, par Marie-Paule Pileni, professeur émérite à Sorbonne Université.

Cette année, deux nouveautés sont au programme : le Château de Pau accueillera le 29 septembre (de 18 h à 23 h) un rendez-vous sur la thématique « Nos futurs », pour mettre en avant plus de 60 questions de recherche. Le même jour, le Château Observatoire d’Abbadia, à Hendaye, hébergera une conférence sur le cycle des métaux et métalloïdes, par Olivier Donard, directeur du CNRS émérite à l’UPPA.

Par ailleurs, dans le cadre de sa labellisation « Science avec et pour la société » (SAPS), obtenue en juin 2022, l’établissement scolaire a créé Ebullition(s), une revue scientifique illustrée. L’objectif est de valoriser et faire découvrir le recherche au grand public.

« Chaque rubrique peut être accessible à un enfant d’école primaire, tout comme à un adulte de 77 ans et plus. Les thématiques portent sur des travaux de recherche de niveau national et/ou international. La revue sera disponible en formats numérique et papier », assure le président.

Enfin, à l’issu de l’appel à projets national « France 2030 », l’UPPA fait partie des 19 établissements labélisés, grâce à son projet « Développement Europe, Formation et Innovation- UPPA 2030 ». L’université recevra ainsi une enveloppe de 5.24 millions d’euros pour décrocher de nouveaux appels à projets européens, étoffer son offre de formations en apprentissage et alternance et créer une fondation partenariale qui permettra d’accueillir 200 nouveaux étudiants et de nombreux professionnels issus de la sphère privée.

Ce projet permet l’embauche de 17 nouveaux collaborateurs. « C’est une véritable reconnaissance de l’investissement de l’établissement dans ses relations partenariales et quelque chose de très positif pour l’avenir », note-t-il.

UPPA

Un développement à l’international

Il y a quelques mois, la Commission européenne a approuvé la continuité du programme UNITA- Universitas Montium, l’alliance de dix université membres et deux universités partenaires. Celle-ci s’élargit, avec l’arrivée de quatre nouvelles universités partenaires : l’Institut polytechnique de Guarda (Portugal), l’Université de Brescia (Italie), l’Université publique de Navarre (Espagne), et l’Université de Transylvanie de Brasov (Roumanie).

La Haute école spécialisée de Suisse occidentale (Suisse) et la Yuriy Fedkovych Chernivtsi National University (Ukraine) rejoignent également ce consortium en tant que partenaires associés.

Du 20 au 23 septembre, 15 universités extra-européennes membres du réseau Geminae de l’Alliance UNITA se regrouperont à l’UPPA. Initié depuis 2021, ce réseau partenarial compte actuellement 32 partenaires.

Il a pour objectif de partager des bonnes pratiques et de renforcer la coopération en matière d’éducation et de recherche avec des universités en dehors de l’Europe. Ces rencontrent seront l’occasion de développer des opportunités concrètes de coopération internationale.

« C’est un challenge pour l’université et une expérience passionnante. Notre ambition est de créer demain une université européenne multisite, avec un diplôme européen », confie Laurent Laborde.

Constructions et réhabilitations

Le Contrat de Plan Etat-Région 2022-2027 a été signé le 10 juillet dernier entre l’Etat et la Région Nouvelle-Aquitaine. Ce dernier compte 9 projets de construction ou de réhabilitation, pour un global d’environ 44 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 3.4 millions d’euros d’équipement scientifiques.

Après la livraison du nouveau bâtiment IPRA II, la réhabilitation du bâtiment des Sciences et de l’Ecole Nationale Supérieure en Génie des technologies industrielles (ENSGTI), le campus palois s’apprête à va réhabiliter deux bâtiments principaux du collège Sciences Sociales et Humanités (SSH).

La rénovation du bâtiment de l’Institut de biocénotique expérimentale et des agrosystèmes (IBEAS). L’équipe de recherche du pôle « Chimie et Microbiologie de l’Environnement » de l’Iprem sera transférée dans le deuxième étage du bâtiment IPREM II, nécessitant encore des travaux de second œuvre. Une fois rénové, le bâtiment IBEAS accueillera notamment le centre de ressources en langues.

Sur les campus basques l'objectif affiché est le développement de l'offre de formation et des infrastructures. Ainsi, cinq nouveaux projets sont également en préparation , avec notamment la construction d’un bâtiment de près de 3200 m2 à Anglet pour accueillir l’ISA NUM, un nouveau parcours d’ingénieurs dans le domaine du numérique et des objets connectés, une plateforme expérimentale pour le laboratoire IKER, à Bayonne, sera aménagées dans le bâtiment Château Neuf ou encore la construction d’un campus des sports sur la côte basque…

Enfin, à Mont-de-Marsan, un nouveau bâtiment abritera les équipements et les acteurs de la cellule de transfert de technologie Xylomat 2 (une halle technologique autour du bois).

Noémie Besnard

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