Un petit rappel historique s’impose : à ses débuts, c’est-à-dire jusqu’au milieu du XIX siècle, la course landaise s’effectuait dans la rue ou sur les places de villages, indifféremment devant des vaches ou des taureaux sans corde. C’est l’arrivée en 1853 du bétail d’origine espagnole, et plus tard, l’usage généralisé des vaches sans corde, qui ont modifié les pratiques ancestrales et fixé les règles fondamentales de la course landaise, telle qu’on la connaît de nos jours.
Une autre précision pour ceux qui éprouvent une tendresse particulière pour ce festival et qui ont du mal à se repérer : tantôt à Pomarez, tantôt à Dax, le voici qui est annoncé, comme l’an dernier, pour son 29ème lancement, du côté de Mont-de-Marsan. Avec, traditionnellement, les meilleurs spécialistes écarteurs et sauteurs, qui affrontent sans corde des vaches et toros de corrida de quatre ou cinq ans, ainsi que des novillos, sans mise à mort, une délicatesse adressée à nos lecteurs qui n’aiment pas voir souffrir les animaux.
On connaît déjà les ganaderias présentes : Armagnacaise (d’Aire-sur-l’Adour), Dal (idem), Dargelos (de Momuy) et Deyris (d’Amou). À cette occasion, les meilleurs spécialistes écarteurs et sauteurs les affronteront sans corde, les deux triomphateurs de cette 29ème édition ayant le privilège d’écarter la dernière bête. Sous les flonflons de l’Harmonie locale, comme de coutume.
Quant aux réservations, elles sont d’ores et déjà ouvertes, et disponibles soit en vous rendant aux locaux de la Fédération (1600 avenue du président Kennedy à Saint-Pierre-du-Mont), soit de façon plus pratique, sur son site Internet.
Le 9 juin, au Plumaçon, donc. On coche déjà la date, siouplaît.
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