Après un parcours post-bac assez tumultueux, sans jamais lâcher sa passion qu'est l'audiovisuel, Jean-Baptiste Ballion a finalement réussi à se lancer dans sa propre aventure, et ce, depuis près de 4 ans. L’auto-entrepreneur est désormais installé en plein coeur de Luxey.
Un parcours plein de détermination…
Après la Terminale, Jean-Baptiste Ballion s'oriente d'abord vers un IUT d’informatique à Bordeaux. Rapidement, il se rend compte que la formule ne lui plaît pas, et il décide de basculer vers un BTS audiovisuel.
Qui dit BTS, dit alternance, et qui dit alternance, dit patron. Et c'est là que ça coince pour le jeune homme. Son patron le lâche, et Jean-Baptiste ne peut donc plus suivre sa formation. Soucieux de ne pas quitter le système éducatif, il se raccroche à la faculté d'Histoire, mais là encore, il arrête rapidement.
Il décide alors de prendre une année sabbatique. Il n’est pas du genre à en profiter pour partir en voyage ou faire la fête. Non, Jean-Baptiste décide de faire des stages, et du bénévolat dans des sociétés de production. C'est pendant cette année qu'il rencontre Benoît Zébra, qui s’avère déterminant pour son nouveau parcours.
Il le forme, l'emmène sur des plateaux de tournage, et lui fait découvrir le « mapping », dont il fera une spécialité plus tard. A l'issue de son année sabbatique, Jean-Baptiste fait un service civique à la communication de Musicalarue, un festival qu'on ne présente plus.
Et puis, à 22 ans, il décide de se plonger dans sa passion, et y met les moyens. D'abord, il réussit le concours de l'Institut de l'engagement, qui lui offre un accompagnement sur deux ans, et une somme de 2.000 euros pour aider au développement de son projet. Rapidement, Jug-prod est lancée.
Une affaire qui roule…
Jean-Baptiste Ballion travail seul au sein de son entreprise. Il réalise des productions événementielles, comme pour Atlandes, gestionnaire de l'A63, à l'occasion du nouvel an, et propose des ateliers d'éducations à la vidéo pour des centres de loisirs ou des écoles de théâtre. Le jeune auto-entrepreneur commence ainsi à partager sa passion.
Son produit phare est sans aucun doute son « Holobox ». Cette petite construction, à faire soi-même en PVC, permet de jouer avec les perspectives et notre cerveau, grâce à un hologramme. L'outil fonctionne avec un téléphone portable, et tiens dans une enveloppe. Enfin, pour la version la plus petite. Puisque Jug-prod a aussi une version plus grande de l'Holobox, pour faire du « mapping » : une illusion en 3D, d'un hologramme.
L'invention de Jean-Baptiste Ballion est unique. Du moins dans sa catégorie. Dans sa version la plus petite, rien de tel n'existe en Europe, et peut être même dans le monde. Là où la concurrence produit un produit similaire, elle le vend à près de 15 euros, quand celui de Jug-prod est proposé à 4 euros. Ce positionnement a d'ailleurs poussé le jeune auto-entrepreneur à déposer son invention à l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi).
Informations sur le site internet jug-prod.com
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