En fait, l’idée remonte à octobre 2012, lorsque les élus aquitains réunis en commission ont voté le programme, fondé sur cinq objectifs : recenser, mobiliser, sensibiliser, informer et diffuser. Depuis, on a recensé les endroits susceptibles d’accueillir de nouvelles vocations. Et l’évidence s’est imposée : les gares, du moins certaines, les moins fréquentées, pourraient constituer des lieux parfaitement adaptés aux start-up ou aux entreprises de nouvelles technologies.
On en a ainsi recensé 34 sur toute l’Aquitaine, oh, pardon, la Grande Aquitaine, il va falloir s’y faire, et pas forcément des gares de troisième zone : Saintes, Cognac, Angoulême, Libourne, Talence, La Teste, Langon, Morcenx, Labouheyre, voire Biarritz et Hendaye pourraient être impactées.
Il est vrai qu’il n’y a qu’à ouvrir les yeux depuis nos fauteuils de TGV pour se rendre compte que les locaux des gares SNCF sont très souvent inoccupés (et dans un état parfois déplorable).
Ne reste maintenant qu’à trouver des candidats un peu aventuriers, mais chaque entrepreneur est un aventurier. Côté SNCF, on a conscience du problème et on se montre ravi de pouvoir réhabiliter (et rentabiliser) ces lieux de vie désertés. C’est sa filiale « Gares & Connexions » en charge des 3.000 gares nationales, qui a le projet en mains.
Suite au prochain numéro, quai n° 11.
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