Spécialisé dans le kayak extrême, une discipline spectaculaire qui consiste à naviguer sur des rivières tumultueuses et techniques, ce fils et petit-fils de kayakistes s'est rapidement fait un nom dans le monde du kayak extrême en remportant de nombreuses compétitions nationales et internationales.
Il est capable de naviguer sur les rivières les plus difficiles du monde, enchaînant les cascades, les rapides et les passages étroits avec une agilité déconcertante. Son expérience et sa connaissance des eaux vives lui permettent d'anticiper les mouvements de la rivière et de prendre les meilleures décisions pour franchir les obstacles.
Très attaché à sa région natale, les Pyrénées, Eric Deguil a fait de son territoire un terrain de jeu idéal pour la pratique du kayak extrême, avec ses nombreuses rivières sauvages et préservées. Il est également impliqué dans la promotion de son sport et de sa région, en participant à des événements et des compétitions locales.
Il est notamment le fondateur de l’Ossau kayak extrême (lire notre article), l’une des dernières compétitions de hautes rivières en France. Chaque année, elle attire une petite centaine de sportifs parmi les plus téméraires.
« Malgré cinq titres mondial, trois titres européens, des dizaines de victoires sur les plus belle rivières du monde et deux records du monde, il est toujours difficile de trouver des partenaires ou commanditaires pour financer la saison de kayak extrême », confie Eric Deguil.
Ainsi, malgré son palmarès exceptionnel, le palois rencontre des difficultés financières pour poursuivre sa carrière. Il a lancé un appel à la mobilisation sur la plateforme de financement participatif Ulule afin de récolter des fonds pour financer sa saison 2025. Son appel à la mobilisation témoigne de sa détermination à poursuivre sa carrière et à défendre les couleurs de la France sur les rivières du monde entier.
COUP DE POUCE
Cette collecte servira à financer ses prochains déplacements : le championnat du monde "Enduro" de kayak extrême en Colombie du 20 au 30 mars, qu’il a remporté l’année dernière, le championnat du monde « Sprint » en République d’Europe du 22 au 24 août et enfin, le championnat d’Europe en Autriche les 19 et 20 septembre prochain.
« L'envie est toujours là. La performance aussi. Je me lève à cinq heures chaque matin pour cumuler vie de famille, professionnel et entrainements. Mais il m'est aujourd'hui impossible d'en mettre assez de côté pour faire ne serait-ce que la moitié du calendrier mondial. C'est grâce à mes amis et les primes de victoires que j'ai réussi à finir l'an dernier sans trop m'endetter », souligne le kayakiste.
Pour remercier ses bienfaiteurs, le champion propose plusieurs contreparties exclusives : un casque de kayak dédicacé, un gilet, l’inscription de leur nom sur son bateau, voire une sortie en navigation avec lui ou une expérience en rafting en famille.
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