Forte de sa longue histoire aux côté de l’Elan Béarnais, la Banque Pouyanne a renforcé son partenariat cette saison, avec une initiative originale : la création d’un nouveau maillot portant aussi les couleurs de l’entreprise orthézienne.
Ils étaient portés par l’équipe paloise, dimanche dernier, pour la réception du Mans au Palais des Sports, comme lors du match à Cholet le 20 octobre. Il en sera de même pour deux autres rencontres : à Pau contre Cholet, le samedi 4 mai, et à Nanterre, le samedi 18 mai.
Une belle aventure familiale…
Fondée en 1903 par Julien Pouyanne, revenu d’Uruguay où ses grands-parents s’étaient installés, la banque se retrouve rapidement au cœur d’un véritable groupe de jeunes entreprises grâce au talent de ce créateur né.
C’est à cette époque que seront crées notamment la Sapso (Société anonyme des papeteries du Sud-Ouest) et la SUO (Société des usines d’Orthez) qui prendront une nouvelle dimension sous l’impulsion de son petit-fils, Robert Pouyanne.
Ce patron industriel (disparu en 2015), à la personnalité aussi discrète qu’emblématique, était réputé pour son management humain et respectueux des autres. Il a permis à la Sapso de devenir l’un des leaders du secteur avec plus de 1400 collaborateurs sur 25 sites. Christian, Bruno et David Pouyanne, les trois frères portent aujourd’hui le flambeau de cette saga d’entrepreneurs béarnais.
La proximité et la dimension humaine…
Fière de son indépendance, la Banque Pouyanne a tissé de véritables liens de confiance avec ses clients. « Cette qualité et cette proximité dans nos relations sont notre force commune, d’autant plus qu’elle se concrétise par une réactivité inscrite dans notre ADN. Au sein de la banque comme sur nos territoires, nous voulons avant tout favoriser l’esprit d’entreprendre, nous voulons encourager et porter l’initiative » souligne Christian Pouyanne. « Notre priorité est de contribuer au financement du tissu économique de notre territoire et à son dynamisme ».
La banque familiale reste plus que jamais concentrée sur les fondamentaux de son métier de base, en immersion dans la micro économie régionale. « En permanence, nous cherchons à optimiser ce qui fait la force d’une petite banque. Et le premier atout, c’est un véritable état d’esprit « maison », enrichi génération après génération, dans cette culture d’entreprise à dimension familiale. Etre disponible et réactif, faire des choses simples et efficaces, aller dans les entreprises pour mieux les entendre, conseiller astucieusement… chacun est mobilisé pour apporter une compétence très concrète » insiste Christian Pouyanne.
Le défi de la Banque Pouyanne est également de démontrer que son modèle de niche peut parfaitement fonctionner, en parallèle aux grands groupes multinationaux. « Au fil des ans, nous prouvons que notre approche est pérenne, rentable et utile sur nos territoires, parce qu’au-delà des financements nous apportons une qualité de services et un lien très spécifiques. Mon rêve ? Voir un jour renaître de nouvelles petites banques régionales. Ce serait très rafraîchissant, très oxygénant pour le tissu économique local » conclut Christian Pouyanne.
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