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    Grains de Sable

    Femme, femme, femme…

    Pour rien au monde je ne changerais ! C’est magnifique d’être une femme et les hommes devraient bien nous envier, tiens, les pauvres. Les pauvres qui sont assis devant la télé à regarder des inepties pendant que nous, tranquilles, on vaque à la cuisine, on remplit le lave-linge, on vide le sèche-linge, on remet du sel dans le lave-vaisselle, on fait un mot d’excuse pour l’un, on met de côté l’argent du ticket de cantine pour l’autre en faisant réciter les leçons du troisième.

    Je vous fais grâce du quatrième, disons qu’il serait encore au chaud dans le ventre de sa maman : donner la vie, la merveille des merveilles... Mais c’est la même qui va passer des heures à consoler une amie, raconter des âneries au téléphone, écouter un enfant, un parent mais aussi travailler d’arrache-pied en sifflant une bouteille de Lalande-Pomerol un jour où il n’y avait plus de Nutella à la maison.

    C’est la même qui piquera les fous rires que les hommes devraient vraiment nous envier, ayant à « …tuit ans » toujours quinze ans et la mentalité d’une collégienne. Passer du rire aux larmes en cinq minutes et vice-versa, les hommes ne savent pas faire, parce que les émotions, pardonnez-moi, mais c’est nous,  pas vous !

    Vous, vous êtes nos meilleurs amis, nos amours uniques et éternels, nos piliers, enfin on veut le croire, parce que quand il faut s’en passer, curieusement, on y arrive…

    Bref, la condition féminine, elle est comme la masculine, avec des bons et des mauvais côtés et l’égalité de l’homme et de la femme, c’est simplement notre condition humaine. Les droits de la femme, ne seraient-ils pas tout simplement les droits de l’homme ?

    Alors si je remercie  celles qui ont œuvré pour que la femme soit un homme comme un autre, j’avoue que les « femmes libérées » me hérissent le brushing. Est-ce une libération que de se sentir obligée de laisser ses enfants aux aurores pour aller se tartiner une journée de travail comme un homme avant de rentrer chez soi  pour attaquer sa journée de femme ?

    Est-on libérée quand on dit « un bébé quand je veux, si je veux » et que du coup le choix est bien trop pesant pour en accepter le risque ? Est-ce une libération que de se voir choisie pour être sur une liste électorale juste parce qu’on est une femme ? Ca l’est si c’est un vrai choix personnel et non la soumission à un air ambiant qui vous culpabilise si vous préférez le point de croix aux conseils d’administration.

    Etre libérée, c’est être libre, non ? Libre du choix de ses chaînes, comme un homme.

    Pasquine L’Islet

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