Avec l’accélération des technologies et leur puissance, il est désormais possible de numériser l’état des routes pour ensuite assurer une gestion efficace, efficiente et responsable. En Bigorre, cela concerne 3.000 km de bitume.
Grâce à l’intelligence artificielle, le patrimoine d’infrastructure peut entrer dans une nouvelle voie permettant de concilier les enjeux de long terme avec les impératifs de court terme avec une approche très opérationnelle. Si la dimension sécurité est essentielle, en repérant mieux et plus systématiquement les dégradations dangereuses pour les automobilistes ou les motards, le volet économique est particulièrement lourd. Ainsi dans le 65, l’entretien représente un budget de plus de 10 millions d’euros par an.
Différents logiciels ont déjà fait leur apparition, comme le Road-AI, mis au point par la société finlandaise Vaisala. Ils permettent, le plus souvent, d’utiliser un smartphone pour filmer les routes. Les données sont ensuite traitées pour identifier de nombreuses dégradations : trous et ornières, fissures, affaissement...et derrière prévoir un programme de travaux optimisé. Le suivi régulier permet également de mettre en place un entretien mieux adapté et moins coûteux.
Dans le même esprit, le CEREMA et l’Inria s’allient dans ce défi qui vise à dépasser les verrous scientifiques et techniques pour inventer la gestion patrimoniale de demain au bénéfice des opérateurs routiers : bâtir un « jumeau numérique » de la route et de son environnement à l’échelle d’un réseau complet ; définir des « lois » de comportements de la chaussée ; instrumenter les ponts et tunnels à l’échelle système et exploiter en temps réel les données ; définir des méthodes de planification stratégique des investissements et de maintenance.
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