Pour la 31ème édition consécutive, le salon du livre basque par excellence, le renommé Biltzar de Sare vous accueillera, comme toujours, le lundi de Pâques dans la petite commune labourdine du pays de Xareta.
Rendez-vous incontournable de tout ce que le Pays basque compte d'auteurs, publiés ou en auto-édition, de poètes, de penseurs, d'essayistes, de photographes, de dessinateurs, ou même de musiciens, ils sont aujourd'hui près de 200 à répondre présents à l'invitation de Jean-Michel Garat et de l'Office du Tourisme de Sare.
L'ambiance est bon enfant, on se demande même si certains auteurs ne publient pas des ouvrages exprès pour le plaisir de se retrouver ici, à s'interpeller, à disserter autour de tel ou tel bouquin, à se laisser tenter par un café, entre deux dédicaces. Touristes et locaux ne boudent pas leur plaisir, et viennent chaque année ainsi se faire dédicacer un ouvrage, rencontrer un auteur, ou simplement déambuler pour humer l'odeur singulière d'une culture, ici basquisante assumée. Mais si l'euskera roule ses sonorités dans les travées, on parle aussi le français et l'espagnol.
Le Biltzar est aussi un moment de récompenses, et cette année on notera la reconnaissance accordée au dessinateur Patrice Rouleau. S'il est le dessinateur humoristique de Kaikou, il est aussi le concepteur des affiches du Biltzar, presque aussi identifiables que le salon en lui-même. Hormis le dessinateur, on sait déjà que les prix du Biltzar iront également à Erramun Bachoc, philosophe et président de l'ICB (Institut Cuturel Basque) et Manex Pagola, écrivain et compositeur.
L'occasion de se souvenir que l'an dernier, le Biltzar avait rendu hommage à l'écrivain Jean Haritschelar disparu dans l'année. Le livre basque a assurément trouvé son endroit et son village : le Biltzar de Sare.
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