Inelfe, pour Interconnexion électrique France-Espagne, c’est le nom d’une société mixte entre REE (Réseau Electrique d’Espagne) et RTE (Réseau Transport d’Electricité) qui s’attaque désormais aux Golfes de Biscaye et de Gascogne. Avec la toute première interconnexion principalement sous-marine entre Espagne et France, de Gatika (Espagne, proche de Bilbao) à Cubnezais (France, au nord de Bordeaux). Un projet qui devrait faire passer la capacité d’échange entre les deux pays de 2.800 à 5.000 MW.
Actuellement et jusqu’à fin octobre, des études sont menées, en mer et sur terre, pour préciser le contournement du canyon de Capbreton. En mer, deux sondages sont réalisés par la plateforme à environ 700 m de la plage, au droit du parking des Bourdaines, à Seignosse, puis au large du domaine de Fierbois, à Capbreton. A terre, des relevés géophysiques sont menés sur la plage, la dune, le parking des Bourdaines, à Seignosse et dans le domaine de Fierbois, à Capbreton.
Un enjeu majeur pour la France et l’Espagne…
Ce projet d’interconnexion électrique permettra de doubler les échanges d’électricité entre les deux pays. A terme, ce sont près de 5 millions de foyers qui pourront être alimentés via les lignes transfrontalières. Face au défi de la transition énergétique, l’objectif est simple : profiter de la complémentarité des réseaux électriques français et espagnols pour offrir à tous une électricité plus sûre, abordable et durable.
Longue d’environ 400 km au total, l’interconnexion électrique entre la France et l’Espagne « Golfe de Gascogne » sera enfouie dans le sol ou au fond de l’océan, afin de relier le poste électrique de Cubnezais (près de Bordeaux) et celui de Gatika (près de Bilbao).
Lancé en octobre 2017, le projet « Golfe de Gascogne » a fait l’objet d’une large concertation qui a permis au ministère de la Transition écologique et solidaire de valider, en mai 2018, le fuseau de moindre impact pour le passage de cette liaison.
Le tracé retenu présentait un défi technologique majeur identifié dès les premières études : le franchissement en mer du Gouf (ou canyon) de Capbreton. Dans le cadre des études préalables, des études géologiques des fonds sous-marins ont mis en évidence une instabilité imprévisible du sol, en bordure du canyon remettant en cause cette solution technique.
Les résultats des études complémentaires menées depuis juin 2019 n’ont pas permis d’identifier un tracé maritime stable. Le franchissement du canyon étant jugé techniquement trop risqué, RTE proposera un tracé le contournant, par un passage ponctuel à terre. Ce nouveau tracé fera l’objet d’une concertation dédiée. Il concernera directement la côte Sud des Landes.
Informations sur le site internet, cliquez ici
https://youtu.be/7fq5jrn-nvs
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