D’autant qu’à quelques kilomètres à la ronde, il y a pléthore d’étoiles Michelin, Arzac père et fille, Martin Berasategui, Pedro Subijana ou Andoni Luis Aduriz.
Un choix d’évidence, puisqu’il y a deux ans, elle avait été sacrée « Meilleure chef au monde » par la vénérable marque Veuve Clicquot. Ce qui lui avait donné le don d’ubiquité, puisque la Montoise officie à la fois dans le 6ème arrondissement de Paris, au Connaught de Londres et au Raff House de Moscou. Et dorénavant, au María Cristina de Saint-Sébastien. Mais où trouve-t-elle le temps ?
Qu’importe, car Hélène ne craint pas la concurrence, et depuis son nouvel écrin annonce un de ses plats signature, comme on dit maintenant, un riz noir, servi avec des chipirons, du chorizo, un jus citronné au persil plat et une émulsion au parmesan. Ainsi qu’une « txuketa » (une côte) de bœuf de Galice.
On ignore encore si elle y réinterprètera ses classiques, la poularde de Bresse « retour d’Hanoï » ou l’œuf à la coque mouillettes à la truffe noire. Pour le savoir, autant y aller, y’a pire comme punition, malgré les prix annoncés, entre 98 et 175 euros.
Une prestation qui va durer tout l’été, du 1er juillet au 15 octobre, avec sur les quinze premiers jours la présence effective de la cheftaine, qui déléguera ses pouvoirs par la suite à Helder Alonso, son second depuis longtemps qui offre l’avantage d’être basque, de Biscaye.
Saint-Sébastien, déjà capitale 2016 de la culture, a des chances désormais de renforcer son titre de métropole espagnole de la gastronomie. Merci, Hélène, qui comme le dit la chanson n’est pas « une fille comme les autres ! »
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