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Des espaces-test pour des maraîchers bio

Le dispositif, lancé à Magescq et Mimizan, veut favoriser le développement de la culture et de la distribution de fruits et légumes en circuit court…
AGRICULTURE BIO 2
Au total, 6 hectares de terres certifiées bio et équipées devraient être concédés gratuitement à des maraîchers. De quoi leur permettre de tester, sur une à trois années, la viabilité de leur projet.

Marion Anglaret, jeune landaise d’origine auvergnate, est la première heureuse élue du dispositif ETAL40 (Espaces Tests Agricoles), porté par le Conseil départemental avec les collectivités territoriales et les organisations agricoles. Elle doit occuper la première des deux parcelles prévues à Magescq, soit environ 1,5 hectare appartenant à la communauté de communes MACS.

Deux autres espaces test devraient aussi être attribués sur un site de 3 hectares à Mimizan, propriété d’un agriculteur à la retraite, pour une à 3 années. Le temps de se faire une idée de la bonne marche économique et technique d’un projet d’exploitation.

Des appels à candidature avaient été lancés l’an dernier, et deux réunions d’information (avec visite des sites) se sont encore tenues les 5 et 12 mars dernier au CFPA des Landes et à la Chambre d’agriculture. Les espaces test devaient être équipés de 600 m2 de serres, d’un « système d’irrigation en micro-aspersion et de goutte-à-goutte sous serre et de plein champ », ou encore d’un tunnel de stockage.

« De plus, du matériel agricole spécialisé sera utilisable à travers une adhésion à la CUMA Maraîchage 40, créée à cet effet », explique le Département. Les entrepreneurs retenus pourront ainsi accéder à différents outils mutualisés, du tracteur maraîcher à la dérouleuse plastique en passant par déchaumeur à disque, sousoleuse, bineuse, herse étrille, planteuse, broyeur, etc.

Un projet écologique et social…

Ce projet départemental, fondé sur la volonté de développer localement la culture et distribution de fruits et légumes en circuit court, prévoit d’autre part un accompagnement juridique, administratif et technique des candidats retenus. Sur les plans juridique, fiscal et comptable, c’est la « couveuse » Envoléa (créée en 2014 par l’association BGE Landes Tec Ge Coop) qui appuiera les maraîchers dans le cadre d’un CAPE (Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise).

Au surplus des acteurs déjà cités, l’accompagnement technique et humain sera réalisé par les professionnels des nombreuses structures impliquées dans ce projet, à savoir la Chambre d’Agriculture, le CIVAM Bio des Landes, l’ALPAD et l’EPLEFPA.

Une fois leur « test » achevé, nos maraîchers bio continueront de bénéficier de cet accompagnement, notamment en vue de leur recherche de foncier et de leur future installation.

Pour l’heure, il reste encore 3 places disponibles : une sur Magescq et deux sur Mimizan. « L’entrepreneur à l’essai gardera ses droits sociaux s’il en dispose et pourra exercer une activité commerciale rémunératrice. De plus, le CD40 s’engage à prendre en charge la première année de charges de fonctionnement de la CUMA Maraîchage 40 », et ce « à hauteur de 2.700 € maximum par candidat retenu », précisent les appels à candidatures.

Pour ceux qui voudraient se lancer tout en limitant les risques financiers et en bénéficiant d’un soutien dans le démarrage de leur activité de maraîchage, voilà peut-être une occasion idéale de franchir le pas !

Plus d’informations sur le site internet – cliquez ici

 

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