Avec l'aide de l'association Les Papillons, qui lutte aussi contre les violences faites aux enfants, elle souhaite placer dans les établissements scolaires, des boîtes à lettres pour que les enfants brisent le silence.
Trop souvent, ils n'osent pas passer le cap d'en parler, par honte, par peur, ou parce qu'ils ont été manipulés. C'est aussi pour cela que les Papillons et Lydia veulent placer, dans les écoles primaires et les collèges, des moyens de parole pour ces enfants agressés, que ce soit du harcèlement, des violences physiques ou sexuelles.
« L’un des buts de l’association Les Papillons est d’installer des boîtes aux lettres Papillons dans toutes les écoles. Pour que les enfants victimes de toute forme de maltraitance puissent, à leur rythme, glisser un petit mot, un dessin, comme une bouée jetée à la mer ».
« Chaque fois, selon la nature des faits dénoncés, l'association, comme tout citoyen peut le faire, saisira les Cellules de recueil des informations préoccupantes (CRIP) des départements concernés ou initiera des actions d'accompagnement en local avec l'éducation nationale ou les acteurs locaux de la protection de l'enfance. C'est cette proximité, dans chaque ville, dans chaque village, qui nous permettra d'avancer, de sortir du lot et d'offrir aux enfants un outil capable de les aider à vaincre leurs peurs et leurs hontes. »
L'arrivée de ce dispositif, installé en partenariat avec les établissements, serait une première dans les Landes. Il devrait arriver dès la rentrée de septembre à l'école et au collège de Sore, où réside Lydia depuis maintenant huit ans.
Ce sont des initiatives qui ne sont pas uniques pour ces deux collaborateurs. Lydia Cannesson, de son côté, s'était déjà engagé il y a quelques années, dans l'Association Internationale des victimes de l'inceste, basée en région parisienne.
Les Papillons, quant à eux, luttent chaque année pour que le nombre de 700.000, qui correspond aux nombres d'enfants atteints de violences, dont 165.000 qui sont « rattrapés par des ogres qui les dévorent », diminue. « Tous les ans, l'immense majorité de ces milliers de victimes va se réfugier dans le silence. On croit qu'il nous protège. Mais c'est tout l'inverse. A force, il nous entraîne dans la honte et le sentiment de culpabilité. Le silence nous tue, à petit feu, mais on ne le sait pas », peut-on lire sur le site internet de l'association.
Au-delà de ces boîtes à lettres, Les Papillons souhaitent créer les Maisons Papillons, des endroits où les enfants, les parents, pourraient trouver, à un endroit précis, toute l'aide dont ils ont besoin. L'aide serait médicale, juridique, et même psychologique, avec des ateliers pour que l'enfant puisse retrouver de la paix et de l'apaisement.
« Rapidement, et notamment lorsque nous aurons plus de moyens, nous travaillerons avec des élus pour envisager concrètement ces maisons Papillons. » concluent Les Papillons.
Il est temps d'agir ! Alors... Agissons... Tous ensemble !
Informations sur le site internet, cliquez ici
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