Comment faire revivre les sites archéologiques, en attirant des visiteurs autres que ceux passionnés par les vieilles pierres ? C’est la question que se sont posé les promoteurs de trois lieux chargés d’histoire, ceux de la Domus de Cieutat, du Musée d’Eauze et de la Villa de Séviac. La réponse allait de soi : allier connaissance et plaisir, archéologie et bon vins, sans oublier bien sûr l’incontournable armagnac.
Le Gers regorge de richesses historiques. Il n’y a qu’à se rendre à la Domus de Cieutat, inaugurée en juillet dernier, sur les vestiges de l’antique cité d’Elusa pour s’en rendre compte, ou à la luxueuse villa de Séviac pour s’en persuader, tandis qu’à Eauze, on s’esbaudit devant des milliers de monnaies et de bijoux anciens. Des traces de l’ancienne « Novempopulanie », le Pays des Neuf Peuples, nom donné au IIIe siècle à la partie sud de l’Aquitaine antique, avec Eauze comme capitale. Le savoir faire pour mettre en valeur ces sites est évident, mais comment faire savoir ?
À cette intention, les promoteurs ont décidé d’investir dans les hommes, avec le recrutement d’une coordinatrice au pôle archéologique, d’un chargé de communication et d’une hôtesse d’accueil. Et déjà, cette politique volontariste porte ses fruits, puisque sont désormais mis à disposition des points de dégustation/vente de vins et d’armagnac (gare à ne pas abuser).
Quel rapport avec les fouilles, allez-vous penser ? Tout simplement parce que sur les mosaïques exposées on peut découvrir des références à la vigne, déjà exploitée en des temps très anciens. Alors, quand culture et délicieux nectars sont au rendez-vous, pourquoi hésiter ?
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