Après avoir soutenu 146 projets (pour près 4 millions d’euros) via son précédent plan (2014-2020), la jeune institution (elle fêtera ses 10 ans en décembre) espère poursuivre sur sa lancée pour la période 2021-2027.
Au-delà de ses appels à projets autour d’une « citoyenneté eurorégionale » et de « l’économie de la connaissance », on rappelle que ce GECT (groupement européen de coopération territoriale) pilote aujourd’hui plusieurs dispositifs pour la recherche d’emploi (Empleo), le plurilinguisme (Eskola Futura), la formation professionnelle (Forma-NAEN) et la mobilité transfrontalière (Transfermuga). Ces sujets de prédilection ne devraient pas fondamentalement changer demain, mais l’Eurorégion espère tout de même franchir un cap, alors que son budget demeure modeste (3,5 millions d’euros) et qu’il va aussi s’agir de capter davantage de financements européens pour grandir (notamment pour tout ce qui va tourner autour du développement durable).
Nouveau contexte, nouveau plan
Le plan présenté ce 27 octobre est structuré en 5 axes : citoyenneté eurorégionale ; développement innovant, compétitif et inclusif ; développement durable et cohésion territoriale ; gouvernance transfrontalière et enfin gestion innovante de l’Eurorégion. Il s’inscrit dans un contexte marqué « par le début de sortie de crise provoquée par la Covid-19 et ses conséquences économiques, humaines, sanitaires, et sociales.
En tout état de cause, les mesures prises pour lutter contre la pandémie ont touché les territoires transfrontaliers et leurs habitant(e)s. Fort de ce constat, ce nouveau plan intègre une approche reposant sur un modèle de territoire résilient face aux situations de crise », est-il exposé en préambule du document (librement consultable sur le site de l’Eurorégion).
Dans les prochaines années, l’institution devrait continuer de soutenir de nombreux projets dans le cadre de ses appels d’offres, comme elle l’a montré en septembre en retenant 22 nouvelles initiatives transfrontalières en lien avec la citoyenneté eurorégionale. Elle espère aussi investir davantage les champs de l’énergie et de l’environnement, des nouvelles technologies numériques et de l’action sociale.
L’un des grands enjeux pour elle sera de même d’essayer d’étendre le sentiment d’appartenance à cette zone eurorégionale courant de la Vienne et des Deux-Sèvres jusqu’au Pays basque espagnol. À Saint-Sébastien, Alain Rousset a, pour sa part, insisté sur le sujet de la mobilité, en particulier ferroviaire, entre Pays basque français, Euskadi et Navarre.
« La stratégie de l'Eurorégion vise à lever les obstacles liés au développement de l’espace transfrontalier commun. Elle a également pour objectif de promouvoir l'Arc Atlantique en tant qu’espace de développement économique et social durable en Europe », résument les 3 régions.
On notera que via une consultation puis des groupes de travail, plus de 700 citoyens et quelque 140 partenaires et acteurs-clés de l’Eurorégion ont participé à l’élaboration de ce plan.
Pour découvrir les détails du plan stratégique, rendez-vous sur le site de l’Eurorégion Nouvelle-Aquitaine, Euskadi et Navarre
Pour lire notre article sur les derniers projets retenus par l’Eurorégion, cliquez ici
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