Abonnez-vous
Publié le

Le meilleur du cinéma latino-américain, c’est à Biarritz !

Le 28ème festival de Biarritz nous entraîne dans de beaux voyages et de découvertes inattendues. Allez, on embarque…
BIARRITZ AMERIQUE LATINE 3
Rendez-vous jusqu’à dimanche. Au-delà des 3 compétitions dédiées aux courts et longs métrages et aux documentaires, cette édition 2019 est marquée par un « focus » sur la Patagonie. Mais entre rencontres professionnelles ou littéraires, concerts, hommages et débats, on sort aussi du seul cadre du cinéma…

L’an dernier, le « Festival Biarritz Amérique Latine » avait réuni 27.000 spectateurs. Son « village », au casino, avait attiré 10.000 visiteurs. Un joli score qui témoigne de l’importance prise par ce festival thématique à la programmation exigeante et variée.

Comme chaque année, les 3 compétitions officielles départageront chacune 10 films (courts, longs et documentaires) et un total de 8 prix seront remis, dont l’« Abrazo » du meilleur film, les prix du jury et les prix du public.

De l’Argentine au Guatemala en passant par Brésil, Pérou et Colombie, la sélection des fictions devrait d’abord nous faire voyager comme nos cadets de jadis.

Qu’ils soient chauffeur de taxi à Rosario (« 1100 » de Diego Castro, en première mondiale), agent de sécurité dans le port de commerce de Manaus (« La Fièvre », de Maya Da-Rin), immigré péruvien à Montréal (« La Bronca », de Daniel et Diego Vega), mère célibataire à Bogota (« Une mère incroyable », de Franco Lolli) ou à la recherche de son bébé dans le Pérou des années 80 (« Canción sin nombre », de Melina León), nos premiers rôles de cette année sont aussi bien marqués par la vie que par le douloureux contexte politique et social sud-américain.

Un grand voyage en Amérique du Sud…

On est également gâté avec les documentaires, dont quelques-uns, tels l’« Homo Botanicus » de Guillermo Quintero, qui nous promène dans la jungle colombienne, « La Visita » de Jorge Leandro Colás, qui nous emmène au parloir de la prison de Sierra Chica (dans la région de Bueno Aires), ou bien encore « La Vida en común » d’Ezequiel Yanco, qui nous relate « la vie d’une communauté indigène dans les plaines désertiques occidentales de l’Argentine ».

On ne s’ennuie pas non plus en dehors des compétitions. Comme en témoigne sobrement l’affiche de cette 28ème édition, la Patagonie est à l’honneur à travers une sélection de 10 autres films, dont les désormais célèbres « Patagonia » d’Emiliano Torres (« El invierno », prix spécial du jury au festival de Saint-Sébastien en 2016), qui narre les rigueurs de l’hiver dans cette contrée hostile, et « Le bouton de nacre » de Patricio Guzmán (Ours d’argent du meilleur scénario à Berlin en 2015), réalisateur de documentaires dont on peut aussi visionner en avant-première « La Cordillère des songes » (Œil d’or au dernier festival de Cannes).

Cinéma, mais aussi musique et littérature…

Une demi-douzaine d’avant-premières françaises sont aussi prévues, et l’on note le « Waye, Hemen, Aqui » réalisé par 3 étudiants en audiovisuel de l’université de Mondragon, qui évoque brièvement le maya yucatèque (ou « maayat´aan »), langue menacée du Mexique, du Belize et du Guatemala, désormais l’objet d’une lutte pour son maintien et sa défense. Un sujet qui résonne évidemment bien sous nos latitudes…

Outre les projections à proprement parler, il faut signaler les hommages qui sont rendus à l’écrivain chilien Francisco Coloane et au prolifique cinéaste brésilien Júlio Bressane, la projection-débat autour du « Brésil désenchanté » de Filipe Galvon (sur les scandales de corruption qui ont émaillé la période des JO de Rio), et bien sûr une brochette de réjouissants concerts, à commencer par celui du fameux « Septeto Santiaguero » de Cuba qui a séduit, mercredi.

On n’a que l’embarras du choix, entre Newen Tahiel, Vitto Meirelles et le groupe vedette chilien Chico Trujillo.

Pour le programme complet, allez sur festivaldebiarritz.com

 

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi

SKI – Les réservations prennent de l’altitude

EN VRACStations de ski ouvertes, Fous Rires à Auch, Bernadette de Lourdes, Ste-Eugénie à Biarritz, Campus pro alternance à Pau, Playmobil à Mimizan, Basket à Tarbes, raseteurs du Sud-Ouest

Trois stations de ski ouvertes. - Les Fous Rires Gascons à Auch. - Bernadette de Lourdes au cinéma. - Sainte-Eugénie à Biarritz face à un chantier colossal. - Campus pro alternance à Pau. - Les Playmobil à Mimizan. - Basket : renfort pour les Tarbaises. - Le programme des raseteurs du Sud-Ouest.