Hors de question pour Dax d’avoir un train de retard ! Comme était mise en service ce 2 juillet, la LGV Tours-Bordeaux, une « évolution » pour Elisabeth Bonjean, maire de Dax et présidente de l’Agglo Grand Dax, et une « révolution » pour Alain Rousset, président du Conseil régional Nouvelle-Aquitaine, on ne pouvait laisser la gare de Dax en l’état, pas vrai ?
Ici, on s’est battu pour la garder en centre-ville, avec un pôle multimodal (8 millions d’euros), le centre d’innovation technologique Pulseo, et le nouveau quartier d’affaires autour de la gare avec le promoteur immobilier Altae, visant aussi à accueillir de nouvelles écoles supérieures (comme In’Tech, entre autres).
L’arrivée de la LGV a visiblement accompagné le projet, l’a motivé, provoquant innovation et investissement, deux wagons essentiels. A Dax, on voit bien la mise en service de la LGV, premier pas du projet Sud-Europe-Atlantique qui ouvrira la Nouvelle-Aquitaine vers l’Espagne, un public à fort potentiel pour le thermalisme.
Comme l’a rappelé Alain Rousset, « il faut aujourd’hui 3h30 pour rallier Bordeaux à Bilbao en voiture, 8 heures en train, et demain, 1h40 seulement ! » Ajoutant que le « fer est un investissement d’avenir ». Pour l’instant, les nouveaux TGV placent la cité thermale à 3h15 de Paris, avant de gagner encore 30 minutes grâce à la LGV Bordeaux-Dax.
Un jour peut-être ?
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