Le développement de la centrale solaire d'Arbus s'inscrit directement dans la stratégie globale de transformation de TotalEnergies. La Compagnie s'est en effet fixé l'ambition d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050, conjointement avec la société.
Pour y parvenir, elle mise sur une stratégie multi-énergies intégrée, reposant sur deux piliers principaux : les hydrocarbures, avec un accent particulier sur le gaz naturel liquéfié (GNL) considéré comme une énergie de transition, et l'électricité bas carbone (Integrated Power), qui est au cœur de cette transformation.
À Arbus, ce projet s’implante sur les terrains d'une ancienne concession de mines d'hydrocarbures, précédemment exploitée par la Société Nationale des Pétroles d’Aquitaine, puis par TotalEnergies Exploitation et Production France.
En privilégiant ce type de foncier, TotalEnergies évite les conflits d'usage potentiels avec des terres agricoles ou forestières productives, une considération majeure dans le développement de projets solaires au sol.
« Avec cette revalorisation d’une friche industrielle en un site de production d’électricité d’origine renouvelable, notre groupe contribue une nouvelle fois à la transition énergétique du territoire », a déclaré Jean-Paul Riquet, directeur Nouvelle-Aquitaine de TotalEnergies.
Une consommation électrique plus verte pour 2.500 habitants
À l'échelle du Béarn, la Compagnie exploite déjà 63 MWc (Mégawatt-crête), soit l’équivalent de la consommation électrique, hors chauffage, de plus de 50.000 Français. Nos équipes travaillent au développement de huit centrales sur des sites similaires pour un cumul de 17 MWc, dont fait partie le projet d’Arbus », ajoute le directeur régional.
La centrale solaire d’Arbus produira l’équivalent de la consommation électrique, hors chauffage, d’environ 2.500 habitants (environ 3,5 gigawattheures par an). Sur le plan technologique, le projet prévoit l'installation de 4.992 modules photovoltaïques de type mono cristallin sur une surface totale de 3.5 ha.
Les fondations utiliseront très probablement la technique des pieux battus enfoncés dans le sol (environ 1,5 m de profondeur), une méthode peu invasive qui minimise les travaux de terrassement et préserve la structure des sols, également employée sur le site voisin de Lacq et d'autres parcs.
Le raccordement au réseau électrique public nécessitera l'installation de postes de transformation et d'un poste de livraison sur le site, puis la création d'une liaison, vraisemblablement souterraine, vers le réseau existant.
Une fois lancée, la phase de chantier, qui comprend la préparation du site (débroussaillement limité, installation des accès), le montage des structures, la pose des panneaux, l'installation des équipements électriques et le raccordement au réseau, pourrait durer entre neuf et 15 mois pour un projet de cette taille (2,8 MWc).
Initié en 2021, ce projet devrait être mis en service estimée à l’automne 2025.
Noémie Besnard
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