Quoiqu’à bientôt trente ans, il soit temps pour un sportif de haut niveau de penser à sa reconversion. Pour lui, ce sera la mise en bière. Pas d’équivoque, hein, on ne parle pas de corbillard, mais de la cervoise, du bock, du demi, la boisson la plus consommée sur terre, après l’eau et le thé.
La sienne se dénomme « La petite landaise », un joli nom qu’on aurait aimé pourvu de majuscules, mais passons, et se décline en trois versions. Une Blonde, 100% Pilsen, fraîche et légère, une Blanche, annoncée comme « verveine citronnée pour des agrumes raffinés d’agrumes » et une Rousse, « London Bitter à la douce amertume ». Le tout en bio.
Pour mener à bien son projet, Julien s’est trouvé un complice et un associé, son ami Jean-François Pottier, et a installé ses cuves et ses machines à brasser dans la village de Lit et Mixe.
Depuis, ça commence à tourner comme il faut, d’ailleurs un peu partout, les bières identitaires et artisanales ont la cote et sont bien plus coquines et inattendues que les marques internationales ingurgitées depuis des lustres.
Le succès est déjà au rendez-vous avec une production de 5.000 bouteilles par mois. Le réseau de distribution se met en place pour aller encore plus loin et nul doute que la petite entreprise des deux potes ne va pas connaître la crise.
Au fait, connaissez-vous cette phrase de Jacques Chirac : « Angela Merkel m’a offert une chope de bière datant de 1710. J’ai mieux à la maison, j’ai une canette 1664 ! » Longue et belle vie à la Petite Landaise, en majuscules !
Informations sur le site internet
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire