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Créateurs et Passionnés

Marie-Françoise Carayol

L'as du marteau est à Biarritz : enchères et tradition familiale
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Qui a dit que le métier de commissaire priseur était réservé aux hommes ? Marie-Françoise Carayol est là pour prouver le contraire. Installée à Biarritz, rue du Centre, elle s’est imposée en vingt-cinq ans comme l’actrice incontournable des enchères de la Côte, voyant passer entre ses mains des trésors mésestimés. Ou pas.

Ce qu’il faut savoir…

marie2Il faut dire qu’en un quart de siècle, le métier a bien changé. Finis les catalogues luxueux sur papier glacé, qui coûtaient une fortune, à tel point que certains les rangeaient dans leur bibliothèque. Place désormais à Internet, où d’un clic on peut agrandir l’image, farfouiller, comparer. Et se faire une idée d’un juste prix, comme le dit Lagaf, ce qui permet d’arriver en salle des ventes avec une limite à ne pas dépasser, ou d’enchérir depuis chez soi, depuis le Mexique ou Tombouctou.

Enfin, ça c’est la théorie, parce qu’intervient souvent le petit coup de foudre pour un objet qu’on n’avait même pas remarqué, mais qui serait très bien sur la commode, à côté de la photo de tonton Peio.

marie3Revenons à Marie-Françoise. Tombée dès sa naissance dans le monde des enchères, son père étant lui-même commissaire priseur, elle ne se destine pas vraiment à prendre sa suite, c’est plutôt la médecine qui l’attire, mais le décès prématuré de son paternel la force à se jeter dans le grand bain et à prendre sa suite, ce qu’elle va faire avec une assurance qu’elle ne ressent guère, mais qui va s’affirmer au fil du temps.

C’est elle que l’on voit officier, marteau en main, à l’Hôtel du Palais, le mois d’août venu, pour la grande vente aux enchères, où l’on découvre bijoux et tableaux de maîtres et autres grands crus.

marie1Toutefois, le métier ne consiste pas qu’à vendre des diamants ou des Picasso à plusieurs millions l’unité. Le plus souvent, il s’agit d’objets usuels, qui peuvent encore être bien utiles et ont droit à une nouvelle vie. Style scie circulaire, polisseuses, lots de vêtements, mobilier de bureau, stock de lunettes, planchas, etc. Et même des voitures, qui permettent à deux entreprises inconnues du plus grand nombre de réaliser en France un chiffre d’affaires supérieur aux mastodontes Christie’s, Sotheby’s ou Artcurial.

Un monde qui vous est ouvert ; pas besoin d’être millionnaire pour pousser la porte de l’étude de la rue du Centre, où officie une commissaire priseur passionnée et exigeante : Marie-Françoise Carayol.

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