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Cœur : une approche thérapeutique alternative et novatrice

Le projet transfrontalier Cardioreg vise à développer de nouveaux traitements réparateurs pour soigner les patients victimes d’une crise cardiaque…
CARDIOREG 1
Développé par l’Eurorégion Nouvelle Aquitaine-Euskadi-Navarre, Cardioreg s’attaque aux pathologies cardiovasculaires qui représentent la principale cause de mortalité́. En 2016, elles ont engendré un coût de 6 milliards d’euros en Espagne et de 13 milliards en France.

Malgré les progrès réalisés, l’infarctus du myocarde (crise cardiaque) reste la pathologie avec un taux de mortalité élevé et un niveau de réadmission des patients particulièrement important. Ainsi, il est difficile d’apporter une réponse efficace et intégrale pour éradiquer.

D’où la nécessité de développer une approche thérapeutique alternative et novatrice.

Un consortium pour mutualiser les moyens…

Financée par l’Eurorégion dans le cadre de son appel à projets 2018, le projet transfrontalier Cardioreg est porté par un consortium de quatre acteurs : le Centre de recherche des maladies avancées (Cima), de la Clinique universitaire de Navarre ; l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ; la société navarraise Viscofan ; et l’agence de communication GUK (basée à Bilbao).

Ces entités publiques ou privées sont actuellement à la pointe en matière de recherche. Le Cima et l’Inserm sont responsables de la recherche et peuvent produire de nouvelles options thérapeutiques. L’entreprise Viscofan, qui a les moyens de commercialiser des produits biomédicaux, fournira un tissu industriel permettant de valoriser les produits générés et de créer une propriété́ intellectuelle. Enfin, l’agence de communication GUK aura la responsabilité de garantir la divulgation des avancées et succès amorcés dans le projet, mais aussi de mener une diffusion de l’information spécialisée qui permettra de donner de la visibilité́ au projet.

Protéger, réparer et remplacer des tissus impactés…

L’objectif de Cardioreg est de développer une thérapie cellulaire régénératrice pour les patients atteints d’infarctus du myocarde plus efficace et moins coûteuse que les solutions existantes. Pour cela, il aborde le problème à travers un nouveau prisme : la médecine régénératrice. Elle se fonde sur la protection, la réparation, le remplacement et la régénération des cellules et des organes atteints lors de la crise cardiaque afin de restaurer la perte de leur fonction.

Un modèle de patch cellularisé pour cette thérapie est déjà à l’étude. Son application dans le domaine des maladies cardiovasculaires est très prometteuse et ouvre le champ au développement de traitements qui guérissent et sont une solution soutenable.

Pour une durée de deux ans, Cardioreg a obtenu une subvention de 71.452,50 euros, financé par l’Eurorégion jusqu’à juin 2020 (pour budget estimé à 150.000 euros). Le consortium vient de déposer une demande de financement au fonds européen Feder Sudoe afin de pérenniser l’initiative et placer la région Nouvelle-Aquitaine-Euskadi-Navarre à la pointe de la recherche sur les maladies cardiovasculaires.

Informations sur le site internet – cliquez ici

 

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