Toulouse a donc décidé de mettre en place des uritrottoirs (modèle hommes) dans le quartier de la Daurade, régulièrement souillé : des urinoirs de rue qui se présentent comme des bacs à fleurs.
Ces pissotières fleuries et hermétiques recueillent l’urine qui sera ensuite stockée puis recyclée dans la production d’engrais. Rien ne se perd !
Quant aux bacs à fleur qui égayent les urittrotoirs ils sont garnis de sisyrinchium striatum, des plantes résistantes à la sécheresse avec un feuillage persistant.
Si les odeurs nauséabondes de la Daurade disparaissent, Toulouse pourrait installer d’autres bacs à pipi, fleuris, dans d’autres quartiers. En évitant toutefois de les mettre trop en évidence dans des sites touristiques : les pissotières, bien peu discrètes, installées sur les quais à Paris ont fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Affaire à suivre, en attendant des dispositifs pour les femmes
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