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NOUVEAU PRÉFET DU 64Jean-Marie Girier veut être un facilitateur efficace

A 40 ans, ce Lyonnais, qui ouvert son parcours préfectoral il y a seulement 4 ans, semble bien décidé à « réussir » dans sa nouvelle mission en Pyrénées-Atlantiques. Le défi est stimulant dans le contexte actuel…
NOUVEAU PRÉFET DU 64 - Jean-Marie Girier veut être un facilitateur efficace
Fils de garagiste, Jean-Marie Girier affiche un esprit très pragmatique et une envie d’accompagner les dossiers les plus complexes. A cet égard, le 64 -qu’il découvre- lui offre un vaste terrain pour agir.

Pendant une quinzaine d’années, Jean-Marie Girier s’est forgé une solide réputation auprès d’élus de premier plan comme Gérard Collomb à la Mairie de Lyon et au niveau de la métropole puis au ministère de l’Intérieur. Il a aussi été chef de cabinet du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand. Parallèlement, il a participé à la création du parti En Marche et a dirigé la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron en 2017.
 
Le nouveau préfet des Pyrénées-Atlantiques ne renie en rien cette période très politique. Il s’en sert même pour se donner une « obligation de réussite » au service de l’État et du seul intérêt général, sans la moindre approche partisane. Après le Territoire de Belfort et la Vienne,
 
Jean-Marie Girier va multiplier les rencontres sur le terrain pour s’imprégner de tous les dossiers majeurs, et ils sont nombreux ici, dans ce territoire bicéphale. Il appliquera une méthode simple autour de trois volets : le dialogue et les partenariats, avec une large écoute et en concertation ; la confiance, qui doit s’installer au fil du temps avec les services de l’État, les élus, les acteurs socio-économiques et les habitants ; la proximité, avec une forte présence sur le terrain.
 
Sécurité et délinquance, immigration, logements (particulièrement sur le Pays Basque), érosion du littoral et corniche basque, crise agricole, économie et emploi… seront au menu des premières semaines du préfet. Avec en plus quelques dossiers spécifiques comme la réouverture de la route du Somport, les implantations sur le bassin de Lacq, etc. Il lui faudra aussi être le relais sur le département des politiques nationales, impactées forcément par un contexte politique, économique et social aussi délicat qu’inédit.
 
Visiblement, Jean-Marie Girier est un homme de défis. Nul doute qu’il agira pour insuffler de nouvelles dynamiques en Béarn comme au Pays Basque.

Photo : Préfecture 64

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