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La plateforme Gers Solidaire est désormais réalité

Elle entend regrouper l’ensemble des énergies grâce au nouveau centre du Baron et l’implantation de 16 sites d’accueil sur le territoire
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Il y a quatre mois à peine, Gers Solidaire voyait officiellement le jour. Une plateforme voulue et gérée par le Département, placée sous la direction opérationnelle de René Ortega, le directeur de l’Action sociale territoriale.

Gers Solidaire est pilotée par une bureau, composé de Gisèle Biemouret (Conseil départemental) à la présidence, de Pierre Buffo (Banque alimentaire), Marie-Josée Lier (Croix Rouge), Jean-François Cellier (UDCCAS), Patrick Boidard (Secours populaire) et d’Alain Peyronneau (Secours catholique).

Cette énoncée des organismes impliqués suffit à démontrer que l’objectif de ces associations caritatives, ainsi que des centres d’actions sociales, est plus que jamais commun. Le tout sous l’égide du Conseil départemental, représenté ici par sa présidente élue, qui entend regrouper l’ensemble des énergies afin de pourvoir à davantage d’efficacité, et autant de solidarité. Sur Auch, on en avait eu déjà la preuve récemment avec le rachat par le CD du bâtiment du chemin du Baron, qu’occupe partiellement la Banque alimentaire.

Il va devenir le centre stratégique de la solidarité locale, permettant de stocker sur 450 m² les approvisionnements des différents organismes, Secours populaire, Secours catholique, Banque alimentaire et Croix rouge, chacun menant sa propre action par ailleurs.

Mais il ne s’agit que d’une première étape, puisque sur 16 chefs-lieux seront implantés autant de sites d’accueils pour les plus démunis, avec création d’ateliers et le cas échéant d’une épicerie solidaire. Et enfin le renforcement de ce qui est appelé la « Croix Rouge sur roues », un camion aménagé permettant d’aller au-devant des personnes isolées au cœur des campagnes gersoises, sur dix communes du Grand Armagnac.

Un dispositif dynamique qui devrait s’avérer davantage efficace, et inédit en France, appelé assurément à être copié ailleurs. Et tant qu’il y a de la pauvreté…

 

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