La Nouvelle-Aquitaine sera fort bien représentée aux prochaines Olympiades des Métiers, cette compétition organisée par l’association WorldSkills International et qui en est à sa 45ème édition. On se souvient que fin 2017, l’événement avait eu lieu à Abu Dhabi, après des finales nationales qui s’étaient pour la première fois tenues à Bordeaux, où 700 candidats de 14 régions s’étaient « affrontés » devant 70.000 visiteurs.
Si les finales 2018 des Olympiades des Métiers ont eu lieu en Normandie, cela n’a tout de même pas empêché la Nouvelle-Aquitaine d’y briller, avec 40 médailles et finalement 12 jeunes talents retenus dans l’équipe de France pour aller participer à la grande finale internationale de Kazan, du 22 au 27 août 2019. « Quelle fierté ! C'est un quart de l'équipe nationale, tout de même », se sont récemment réjouis dans un communiqué Alain Rousset, président du conseil régional, et Catherine Veyssy, vice-présidente en charge de la formation professionnelle, de l'apprentissage et de l'emploi.
Deux champions de chez nous…
L’équipe de France, qui vient d’être formée, comprendra 41 membres et concourra dans 37 des 54 métiers en compétition. Des métiers qui couvrent 7 grandes spécialités : alimentation, automobile et engins, BTP, communication et numérique, industrie, services et métiers du végétal.
Pour en revenir à nos espoirs néo-aquitains, on comptera dans l’équipe nationale 4 Girondins et des représentants des départements du nord de la région, mais aussi un Landais de Dax et un Béarnais d’Artix. Le premier, Samy Trabelsi, passé par l’UFA du lycée Jean Garnier de Morcenx, opèrera dans la compétition « plâtrerie et constructions sèches ». Le second, Jean Chanjou-Leclercq, du CFAI Aquitaine de Bruges, concourra en équipe dans la catégorie « production industrielle ». On leur souhaite d’aller décrocher la timbale ! Les Néo-aquitains seront au total en compétition dans 10 métiers différents.
À Kazan, les candidats devront démontrer leur talent et leurs compétences dans des épreuves qui pourront durer jusqu’à 20 heures. Mais avant cela, ils participeront à plusieurs stages de perfectionnement technique, « co-organisés avec centres d’excellence et partenaires de WorldSkills France » et d’une durée totale de « 5 à 8 semaines, non consécutives », ainsi qu’à deux sessions d’une semaine pour la « préparation physique et mentale ».
Objectif de ces sessions : aider à « renforcer l’esprit d’équipe, gérer ses émotions en situation de stress, dépasser ses limites et augmenter sa résistance à la fatigue ». Une véritable préparation de sportif professionnel, car on parle tout de même du « plus grand concours des métiers du monde ».
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